Comme un chien dans un cimetière
par Hubert-Félix Thiéfaine
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T´as été à l´herbe aux lapins
Mais t´as fait un faux numéro.
Si tu crois que j´en ai du chagrin,
Téléphone à la météo.
Le ciel est bleu, le jour est J.
La bombe est H mais mon grand-père s´ennuie
Comme un chien dans un cimetière le quatorze juillet.
Le canari s´est suicidé
Avec une lettre de créance
Mais n´en fais pas une céphalée :
Ton bateau repart pour l´enfance
Et si le mien va s´échouer
J´en parlerai à ma psyché qui s´ennuie
Comme un chien dans un cimetière le quatorze juillet.
Ne cherche plus dans l´annuaire,
J´ai mis des scellés sur mon cœur
Mais passe plutôt chez le notaire :
Je te lègue ma part de bonheur.
Je pourrais toujours me recycler
Avec la veuve du fossoyeur qui s´ennuie
Comme un chien dans un cimetière le quatorze juillet.
Le marchand d´ordures est passé.
Je vais pouvoir m´évanouir.
Remonte-moi mes oreillers.
Je pars pour un éclat de rire
Tandis qu´au loin j´entends sonner
Les oreilles d´un sourd et muet qui s´ennuie
Comme un chien dans un cimetière le quatorze juillet.
Je jette mon dernier sac de billes.
La tempête vient de s´apaiser.
Déjà, les moutards de ma ville
Viennent pour me regarder.
Il n´y a plus rien à espérer
Puisque maintenant les enfants s´ennuient
Comme des chiens dans des cimetières le quatorze juillet.
Mais t´as fait un faux numéro.
Si tu crois que j´en ai du chagrin,
Téléphone à la météo.
Le ciel est bleu, le jour est J.
La bombe est H mais mon grand-père s´ennuie
Comme un chien dans un cimetière le quatorze juillet.
Le canari s´est suicidé
Avec une lettre de créance
Mais n´en fais pas une céphalée :
Ton bateau repart pour l´enfance
Et si le mien va s´échouer
J´en parlerai à ma psyché qui s´ennuie
Comme un chien dans un cimetière le quatorze juillet.
Ne cherche plus dans l´annuaire,
J´ai mis des scellés sur mon cœur
Mais passe plutôt chez le notaire :
Je te lègue ma part de bonheur.
Je pourrais toujours me recycler
Avec la veuve du fossoyeur qui s´ennuie
Comme un chien dans un cimetière le quatorze juillet.
Le marchand d´ordures est passé.
Je vais pouvoir m´évanouir.
Remonte-moi mes oreillers.
Je pars pour un éclat de rire
Tandis qu´au loin j´entends sonner
Les oreilles d´un sourd et muet qui s´ennuie
Comme un chien dans un cimetière le quatorze juillet.
Je jette mon dernier sac de billes.
La tempête vient de s´apaiser.
Déjà, les moutards de ma ville
Viennent pour me regarder.
Il n´y a plus rien à espérer
Puisque maintenant les enfants s´ennuient
Comme des chiens dans des cimetières le quatorze juillet.