Endôme gardénal snack
par Hubert-Félix Thiéfaine
lyricscopy.com
Tu traînes dans mes nuits comme on traîne à la messe
Quand on n´a plus la foi et qu´on ne le sait pas,
Quand on traîne les genoux aux pieds d´une prêtresse
À résoudre une énigme qui n´existe pas
Et tu lèves les yeux quand passent les cigognes
Qui vendent la tendresse le soir au marché noir.
Dans la rue des travelos, t´as rencontré guignol
Qui s´était déguisé en poète illusoire...
Je t´autorise à me jeter. {2x}
Tu traînes ton ennui dans les rues de l´errance
Et tu serres les poings au fond de tes envies
Quand la ville dégueule son trop-plein d´impuissance
Et nous jette trois sous d´espoir et d´infini.
Je laisse derrière toi des mégots de Boyards,
Le cri d´une chanson et des bouteilles vides,
Au hasard de ma route entre deux quais de gare.
Je ne fais que passer, je n´aurai pas de rides...
Je t´autorise à me jeter. {2x}
Du fond de ton exil, tu vois des processions
De chiens à demi fous qu´on relègue à la mort.
Tu vois des cathédrales qui affichent mon nom
Pour un dernier concert à l´envers du décor.
Tu vois les échafauds qui tranchent l´innocence
Et répandent la vie à trois mètres sous terre
Où l´on voudrait aller quand on a joué sa chance
Et qu´on reste K.O. la gueule au fond d´un verre...
Je t´autorise à me jeter. {2x}
Quand on n´a plus la foi et qu´on ne le sait pas,
Quand on traîne les genoux aux pieds d´une prêtresse
À résoudre une énigme qui n´existe pas
Et tu lèves les yeux quand passent les cigognes
Qui vendent la tendresse le soir au marché noir.
Dans la rue des travelos, t´as rencontré guignol
Qui s´était déguisé en poète illusoire...
Je t´autorise à me jeter. {2x}
Tu traînes ton ennui dans les rues de l´errance
Et tu serres les poings au fond de tes envies
Quand la ville dégueule son trop-plein d´impuissance
Et nous jette trois sous d´espoir et d´infini.
Je laisse derrière toi des mégots de Boyards,
Le cri d´une chanson et des bouteilles vides,
Au hasard de ma route entre deux quais de gare.
Je ne fais que passer, je n´aurai pas de rides...
Je t´autorise à me jeter. {2x}
Du fond de ton exil, tu vois des processions
De chiens à demi fous qu´on relègue à la mort.
Tu vois des cathédrales qui affichent mon nom
Pour un dernier concert à l´envers du décor.
Tu vois les échafauds qui tranchent l´innocence
Et répandent la vie à trois mètres sous terre
Où l´on voudrait aller quand on a joué sa chance
Et qu´on reste K.O. la gueule au fond d´un verre...
Je t´autorise à me jeter. {2x}