L'amour mou
par Hubert-Félix Thiéfaine
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C´était un mécano-métallo-mégalo
Qui s´appelait chimie-travelot.
Il s´épuisait du ciboulot
Dans un de ces si sots boulots
Qui font de nous des bêtes à dodo
Bien mûres et complètement frigos.
Elle, c´est chipolata-delco,
La p´tite du mécano.
Elle est belle. Elle remue du pot
Elle aime bien son p´tit mégalo
Bien qu´elle soye pas trop parano
Et qu´elle s´envoye d´autres gigots.
Y s´ sont connus à Saint-Lago,
Dans un de ces trains qui partent très tôt,
Qui r´viennent très tard suivant les trots
De ceux qu´on doit mettre au métro.
D´un coup d´œil au fond du rétro,
Ils ont vu comme ils étaient beaux
Et se sont roulé le chicot
Sans même retirer leurs mégots
Mais gare, mais gare à mégot,
S´écrie soudain le mécano.
L´amour me mord, me mord la peau,
L´amour nous rendra tous dingos.
L´amour le mord, l´amour le moud.
L´amour, ça mord, l´amour, c´est mou.
L´amour, ça meurt à la mi-août,
Sans mots, sans remords ni remous.
Bientôt le tantôt sans se dire un mot,
Les v´là coco chez un bistrot
À s´faire des bécots dans les crocs,
Des vibratos dans le bas du dos,
Des trémolos sur le pipeau
Tout en siphonnant leur Pernod
Mais le plus beau, c´est dans un pageot
D´un garno de la rue Rambuteau
Où ils continuèrent leur duo
Dans la position de l´escargot
En se faisant cadeau du pavot
Qui leur poussait à fleur de peau.
Y s´ sont perdus à Saint-Lago
Dans un de ces trains qui partent très tôt,
Qui r´ viennent très tard suivant les trots
De ceux qu´on doit mettre au métro.
D´un coup d´œil au fond du rétro
Ils ont vu comme ils étaient beaux
Et se sont roulé le chicot
Sans même retirer leurs mégots,
Mais gare mais gare à mon mégot,
S´écrie soudain le mécano.
L´amour me mord, l´amour me moud.
L´amour, ça mord, l´amour, c´est mou.
L´amour, ça meurt à la mi-août,
Sans mots, sans remords ni remous.
Qui s´appelait chimie-travelot.
Il s´épuisait du ciboulot
Dans un de ces si sots boulots
Qui font de nous des bêtes à dodo
Bien mûres et complètement frigos.
Elle, c´est chipolata-delco,
La p´tite du mécano.
Elle est belle. Elle remue du pot
Elle aime bien son p´tit mégalo
Bien qu´elle soye pas trop parano
Et qu´elle s´envoye d´autres gigots.
Y s´ sont connus à Saint-Lago,
Dans un de ces trains qui partent très tôt,
Qui r´viennent très tard suivant les trots
De ceux qu´on doit mettre au métro.
D´un coup d´œil au fond du rétro,
Ils ont vu comme ils étaient beaux
Et se sont roulé le chicot
Sans même retirer leurs mégots
Mais gare, mais gare à mégot,
S´écrie soudain le mécano.
L´amour me mord, me mord la peau,
L´amour nous rendra tous dingos.
L´amour le mord, l´amour le moud.
L´amour, ça mord, l´amour, c´est mou.
L´amour, ça meurt à la mi-août,
Sans mots, sans remords ni remous.
Bientôt le tantôt sans se dire un mot,
Les v´là coco chez un bistrot
À s´faire des bécots dans les crocs,
Des vibratos dans le bas du dos,
Des trémolos sur le pipeau
Tout en siphonnant leur Pernod
Mais le plus beau, c´est dans un pageot
D´un garno de la rue Rambuteau
Où ils continuèrent leur duo
Dans la position de l´escargot
En se faisant cadeau du pavot
Qui leur poussait à fleur de peau.
Y s´ sont perdus à Saint-Lago
Dans un de ces trains qui partent très tôt,
Qui r´ viennent très tard suivant les trots
De ceux qu´on doit mettre au métro.
D´un coup d´œil au fond du rétro
Ils ont vu comme ils étaient beaux
Et se sont roulé le chicot
Sans même retirer leurs mégots,
Mais gare mais gare à mon mégot,
S´écrie soudain le mécano.
L´amour me mord, l´amour me moud.
L´amour, ça mord, l´amour, c´est mou.
L´amour, ça meurt à la mi-août,
Sans mots, sans remords ni remous.