Olexine et ganja
par Hubert-Félix Thiéfaine
lyricscopy.com
Je cherche un hélico pour me déconnecter,
Pour faire sauter les plombs de la boîte à fausse-donne.
Je cherche un hélico quelque part pour me tirer,
Mais je crois bien que les Martiens m´appellent sur l´interphone.
Ganja.
Le blues m´a délatté mais c´est sans importance.
Quand la bière est tirée, il faut finir son pack.
Le blues m´a délatté et je trinque en silence.
Je fais de l´autocombustion tout seul dans mon half-track.
Ganja.
Et je traîne dans la galerie en grillant mes traumas.
J´en veux à la première qui m´a laissé tomber
Et je traîne dans cette galerie où ma mère me chanta
No love today, bébé, my milk is gone away.
Ganja.
J´ai mon capteur qui sonne et mes pieds qui s´enfoncent.
J´oublie toujours le nom de ces villes où je suis né.
J´ai mon capteur qui sonne et j´ai le cœur qui bronze.
J´ai fini par fumer ma carte d´identité.
Ganja.
Ma tête a éclaté d´un retour de manigoince.
Moi je voulais bourlinguer sur cumulo-nimbus.
Ma tête a éclaté. Bonjour l´homo sapiens.
Si t´as peur de te mouiller retourne à ton foetus.
Ganja.
Je suis dans l´atelier de Hieronymus Bosch
Avec les yeux drapés de lapis-lazuli.
Je suis dans cet atelier mais il faut que je décroche.
Les anges font des cauchemars au fond du paradis.
Ganja.
Les sergents-recruteurs me demandent au parloir
Avec des mégaphones pour compter les élus.
Les sergents-recruteurs me jouent le jour de gloire
Mais moi je suis mongolien chromosomes inconnus.
Ganja.
Pour faire sauter les plombs de la boîte à fausse-donne.
Je cherche un hélico quelque part pour me tirer,
Mais je crois bien que les Martiens m´appellent sur l´interphone.
Ganja.
Le blues m´a délatté mais c´est sans importance.
Quand la bière est tirée, il faut finir son pack.
Le blues m´a délatté et je trinque en silence.
Je fais de l´autocombustion tout seul dans mon half-track.
Ganja.
Et je traîne dans la galerie en grillant mes traumas.
J´en veux à la première qui m´a laissé tomber
Et je traîne dans cette galerie où ma mère me chanta
No love today, bébé, my milk is gone away.
Ganja.
J´ai mon capteur qui sonne et mes pieds qui s´enfoncent.
J´oublie toujours le nom de ces villes où je suis né.
J´ai mon capteur qui sonne et j´ai le cœur qui bronze.
J´ai fini par fumer ma carte d´identité.
Ganja.
Ma tête a éclaté d´un retour de manigoince.
Moi je voulais bourlinguer sur cumulo-nimbus.
Ma tête a éclaté. Bonjour l´homo sapiens.
Si t´as peur de te mouiller retourne à ton foetus.
Ganja.
Je suis dans l´atelier de Hieronymus Bosch
Avec les yeux drapés de lapis-lazuli.
Je suis dans cet atelier mais il faut que je décroche.
Les anges font des cauchemars au fond du paradis.
Ganja.
Les sergents-recruteurs me demandent au parloir
Avec des mégaphones pour compter les élus.
Les sergents-recruteurs me jouent le jour de gloire
Mais moi je suis mongolien chromosomes inconnus.
Ganja.