Pulque mezcal y tequila
par Hubert-Félix Thiéfaine
lyricscopy.com
Tombé d´un DC10 fantôme
Sur un aéroport désert,
J´ai confié mon âme à un gnome
Qui jonglait sous un revolver
Puis j´ai pris la première tangente
Qui conduit vers les cantinas
Où la musique se fait bandante
Pour la pieta dolorosa
Pulque, mescal y tequila,
Cuba libre y cerveza,
Ce soir je serai borracho
Hombre! que viva Mejico
Borracho! Como no?
Dans le bus pour Cuernavaca,
J´révise ma tendresse des volcans
Hotel-Casino d´la Selva
Le soleil se perd au ponant
Et je picole en compagnie
D´un spectre imbibé de strychnine.
Welcome señor Malcom Lowry
Sous la lune caustique et sanguine
Jouer des morts à Oaxaca
Près de la tombe No 7
Je promène ma cavalera
En procession jusqu´aux toilettes
Et dans la douceur des latrines,
Loin des clameurs de la calle,
Je respire l´odeur alcaline
Des relents d´amour périmé.
"No se puede vivir sin amor", hombre.
"No se puede vivir sin amor"
Chinga de su madre
Otro cuba libre
Borracho! Como no?
De retour a Tenochtitlan,
Au parc de Chapultepec,
Les singes me balancent des bananes
Sur des slogans de fièvre aztèque
Et dans ma tristesse animale
D´indien qu´on saoule et qu´on oublie,
J´m´écroule devant le terminal
Des bus à Mexico-city.
Pulque, mescal y tequila,
Cuba libre y cerveza,
Ce soir je suis "el borracho",
Un perdido de Mejico.
Sur un aéroport désert,
J´ai confié mon âme à un gnome
Qui jonglait sous un revolver
Puis j´ai pris la première tangente
Qui conduit vers les cantinas
Où la musique se fait bandante
Pour la pieta dolorosa
Pulque, mescal y tequila,
Cuba libre y cerveza,
Ce soir je serai borracho
Hombre! que viva Mejico
Borracho! Como no?
Dans le bus pour Cuernavaca,
J´révise ma tendresse des volcans
Hotel-Casino d´la Selva
Le soleil se perd au ponant
Et je picole en compagnie
D´un spectre imbibé de strychnine.
Welcome señor Malcom Lowry
Sous la lune caustique et sanguine
Jouer des morts à Oaxaca
Près de la tombe No 7
Je promène ma cavalera
En procession jusqu´aux toilettes
Et dans la douceur des latrines,
Loin des clameurs de la calle,
Je respire l´odeur alcaline
Des relents d´amour périmé.
"No se puede vivir sin amor", hombre.
"No se puede vivir sin amor"
Chinga de su madre
Otro cuba libre
Borracho! Como no?
De retour a Tenochtitlan,
Au parc de Chapultepec,
Les singes me balancent des bananes
Sur des slogans de fièvre aztèque
Et dans ma tristesse animale
D´indien qu´on saoule et qu´on oublie,
J´m´écroule devant le terminal
Des bus à Mexico-city.
Pulque, mescal y tequila,
Cuba libre y cerveza,
Ce soir je suis "el borracho",
Un perdido de Mejico.