Une provinciale de petite bourgeoisie
par Hubert-Félix Thiéfaine
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Elle regarde passer le temps,
Assise dans son rocking chair,
Les yeux fermés.
Parfois elle sourit au vent.
C´est tout ce qu´elle sait vraiment faire
En société.
Son mari n´est pas un loser
Qu´on berce avec des sentiments,
Tout le monde le sait,
Mais c´est un homme de grand cœur
Qui se présente au parlement
Et c´est assez.
Elle regarde passer le temps,
Assise dans son rocking chair,
Les yeux fermés.
Parfois elle sourit au vent.
C´est tout ce qu´elle sait vraiment faire
En société.
Ses enfants ont un bon quotient
Et seront plus brillants que leur père
Sur le marché.
Ils jouent leur tennis en riant
Et claquent bruyamment les portières
De leur V.T.T.
Elle regarde passer le temps,
Assise dans son rocking chair,
Les yeux fermés.
Parfois elle sourit au vent.
C´est tout ce qu´elle sait vraiment faire
En société.
Assise dans son rocking chair,
Les yeux fermés.
Parfois elle sourit au vent.
C´est tout ce qu´elle sait vraiment faire
En société.
Son mari n´est pas un loser
Qu´on berce avec des sentiments,
Tout le monde le sait,
Mais c´est un homme de grand cœur
Qui se présente au parlement
Et c´est assez.
Elle regarde passer le temps,
Assise dans son rocking chair,
Les yeux fermés.
Parfois elle sourit au vent.
C´est tout ce qu´elle sait vraiment faire
En société.
Ses enfants ont un bon quotient
Et seront plus brillants que leur père
Sur le marché.
Ils jouent leur tennis en riant
Et claquent bruyamment les portières
De leur V.T.T.
Elle regarde passer le temps,
Assise dans son rocking chair,
Les yeux fermés.
Parfois elle sourit au vent.
C´est tout ce qu´elle sait vraiment faire
En société.