Lâches
par IAM
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Akhenaton:
J´ai appris à aimer les secondes
Qui viennent un couteau entre les omoplates
Sourire au soleil, sous les nuages, un jour maussade
A rester droit quand la cour s´penche, langue sur le sol vomiteux
Captant l´attention des puissants
J´suis planté là des ans, épuisant, écoutant les palabres
Et raisonnements ahurissants de gens suffisants
Puis détester mon visage à l´écran, fallait livrer bataille
J´ai fui, seulement, j´crois qu´j´en ai pas eu l´cran
Celui d´porter l´poids d´être si connu
Que l´air s´dresse comme des murs
Gardés par des démons trépidants
2 m de marge c´est pas évident, la nature humaine
Retorse a fait d´moi un bonhomme hésitant
But suprême à tous, aimer, rire, vivre et rester entier
J´ai vu l´courage irradiant, pas dans l´shit mais dans l´chantier
Arrête ce char, la fumée m´a porté au paradis des lâches
Faux comme c´nuage épais
Mes responsabilités jetées dans les bras du JB
C´était sûrement la faute aux autres, enfin c´était mon idée
C´est drôle comme on change, met les valeurs au piquet
C´est glorieux comme taper un mec a terre en comité
Nos carcasses errent dans ces rues, sans sympathie
Faisant place aux coups miteux, à l´apathie, que d´lâches culs mités
Derrière nos visages, courage on rapatrie
Mettant l´feu à des voitures, on promet qu´l´on sera pas triste, on y met
La rage, la rancoeur, la haine
On s´aperçoit même pas quand nos tripes traînent par terre
Comme des milliers d´gens, j´ai été souligné, souillé
Quand mes repères ont été oubliés
Et l´esprit est la chose, la plus dramatique à perdre
Car la valeur d´un homme s´mesure au poids d´ses pensées
Enfin j´crois, t´sais, faut avancer
Car nos coeurs sur des chemins sinueux sont lancés
Freeman:
La première image, celle qui m´saute aux yeux?
C´est sa mère avec ses bras dirigés vers les cieux
Moi! Pouvant rien faire, j´me sentais lâche
Pendant qu´mes potes cherchaient l´feu
Le moment où la jeunesse se gâche
Courageux ou débile? Fils!
On s´en tape au fond, on sait rien?
C´qui motive les êtres? Plus rien
Plus l´temps de voir, que tous on est schizophrènes
Qu´on rêve tous, d´une autre vie avec moins d´peines
On s´pose pas d´questions avec 20 piges dans la poire
Passion, désir, était les mots clés de nos répertoires
Dire qu´il aurait pus avoir des gosses comme moi
Voir qu´la vie, c´est eux et pas nos putains d´proies
Nos ch´mins bis créent des fossés, où c´est dur de sortir
Il n´a pas vu? Le sien au milieu des saphirs
Ni personne, d´ailleurs c´est la société qui veut ça
Ouais chacun s´occupe d´son cul, et de son chemin de croix
A cause d´cette mentalité d´merde, j´ai perdu un frère
Sur vos faces je gerbe, je pourrais jamais m´taire
Tu vois toujours dans l´même créneau cono la merde
Dégain la veut, mais c´est encré dans l´sang chez nous
Et avec ça, on vit et on n´emmerde l´monde
Quoi? Qu´est-ce qu´il y a? Fallait l´voir s´effondrer
Son sang, s´répandre, son corps s´détendre et nous à attendre
Que l´miracle descende, il s´est fait descendre
Combien sont fautifs? Combien sont lâches dans ce texte?
A vous l´compte, à vous d´voir, à vous d´répondre
Akhenaton:
Peut on vraiment l´dire
On déambule tous un bandeau sur les yeux
Et nos jugements sont faussés
Shurik´n:
Ils ont traîné cette pauvre vieille sur cinquante mètres
Merde, on est capable de ça c´est dur à admettre
Etaient-ce des hommes ou bien des bêtes
Leurs hauts faits en grosses lettres
N´est-ce qu´une encoche de plus sur l´être de leur crosse
Manquerait plus qu´ils prennent la grosse tête
Ça m´consterne derrière la faim, l´honneur se terre
Le coeur se tait comme ces ventres affamés
Que je me surprends à détester
Comme ces bouches restées fermées, ces bras figés
Qui n´avaient pas 2 secondes pour regonfler
Le torse d´une triste humanité
Bien sur, ça me concerne, je l´imagine alitée
Je pense aux siens que j´aurais pu en être
J´enrage rien qu´à l´idée
Qu´on puisse voir ça comme une banalité un show télé
Ou dame fatalité se fait grassement payer
À coups de mines par des cons laissés
Afrique parsemée personne s´en mêle racisme affiché
Mais tant que le shérif dit rien, personne doit broncher
Pécher originel Sodome et Gomorrhe renaît à l´abri
Du secret confessionnel comment tu veux
Que volent nos anges sans leurs ailes
Lâcheté quotidienne ça doit être dans le sang
L´air du temps, hypocrite mélodie
Clos les paupières de ses yeux que l´on maudit
Ces mots sciemment hormis je ne crois pas à ce que je lis
Ça aurait pu être ma mère merde
Ils ont traîné cette pauvre vieille sur cinquante mètres
J´ai appris à aimer les secondes
Qui viennent un couteau entre les omoplates
Sourire au soleil, sous les nuages, un jour maussade
A rester droit quand la cour s´penche, langue sur le sol vomiteux
Captant l´attention des puissants
J´suis planté là des ans, épuisant, écoutant les palabres
Et raisonnements ahurissants de gens suffisants
Puis détester mon visage à l´écran, fallait livrer bataille
J´ai fui, seulement, j´crois qu´j´en ai pas eu l´cran
Celui d´porter l´poids d´être si connu
Que l´air s´dresse comme des murs
Gardés par des démons trépidants
2 m de marge c´est pas évident, la nature humaine
Retorse a fait d´moi un bonhomme hésitant
But suprême à tous, aimer, rire, vivre et rester entier
J´ai vu l´courage irradiant, pas dans l´shit mais dans l´chantier
Arrête ce char, la fumée m´a porté au paradis des lâches
Faux comme c´nuage épais
Mes responsabilités jetées dans les bras du JB
C´était sûrement la faute aux autres, enfin c´était mon idée
C´est drôle comme on change, met les valeurs au piquet
C´est glorieux comme taper un mec a terre en comité
Nos carcasses errent dans ces rues, sans sympathie
Faisant place aux coups miteux, à l´apathie, que d´lâches culs mités
Derrière nos visages, courage on rapatrie
Mettant l´feu à des voitures, on promet qu´l´on sera pas triste, on y met
La rage, la rancoeur, la haine
On s´aperçoit même pas quand nos tripes traînent par terre
Comme des milliers d´gens, j´ai été souligné, souillé
Quand mes repères ont été oubliés
Et l´esprit est la chose, la plus dramatique à perdre
Car la valeur d´un homme s´mesure au poids d´ses pensées
Enfin j´crois, t´sais, faut avancer
Car nos coeurs sur des chemins sinueux sont lancés
Freeman:
La première image, celle qui m´saute aux yeux?
C´est sa mère avec ses bras dirigés vers les cieux
Moi! Pouvant rien faire, j´me sentais lâche
Pendant qu´mes potes cherchaient l´feu
Le moment où la jeunesse se gâche
Courageux ou débile? Fils!
On s´en tape au fond, on sait rien?
C´qui motive les êtres? Plus rien
Plus l´temps de voir, que tous on est schizophrènes
Qu´on rêve tous, d´une autre vie avec moins d´peines
On s´pose pas d´questions avec 20 piges dans la poire
Passion, désir, était les mots clés de nos répertoires
Dire qu´il aurait pus avoir des gosses comme moi
Voir qu´la vie, c´est eux et pas nos putains d´proies
Nos ch´mins bis créent des fossés, où c´est dur de sortir
Il n´a pas vu? Le sien au milieu des saphirs
Ni personne, d´ailleurs c´est la société qui veut ça
Ouais chacun s´occupe d´son cul, et de son chemin de croix
A cause d´cette mentalité d´merde, j´ai perdu un frère
Sur vos faces je gerbe, je pourrais jamais m´taire
Tu vois toujours dans l´même créneau cono la merde
Dégain la veut, mais c´est encré dans l´sang chez nous
Et avec ça, on vit et on n´emmerde l´monde
Quoi? Qu´est-ce qu´il y a? Fallait l´voir s´effondrer
Son sang, s´répandre, son corps s´détendre et nous à attendre
Que l´miracle descende, il s´est fait descendre
Combien sont fautifs? Combien sont lâches dans ce texte?
A vous l´compte, à vous d´voir, à vous d´répondre
Akhenaton:
Peut on vraiment l´dire
On déambule tous un bandeau sur les yeux
Et nos jugements sont faussés
Shurik´n:
Ils ont traîné cette pauvre vieille sur cinquante mètres
Merde, on est capable de ça c´est dur à admettre
Etaient-ce des hommes ou bien des bêtes
Leurs hauts faits en grosses lettres
N´est-ce qu´une encoche de plus sur l´être de leur crosse
Manquerait plus qu´ils prennent la grosse tête
Ça m´consterne derrière la faim, l´honneur se terre
Le coeur se tait comme ces ventres affamés
Que je me surprends à détester
Comme ces bouches restées fermées, ces bras figés
Qui n´avaient pas 2 secondes pour regonfler
Le torse d´une triste humanité
Bien sur, ça me concerne, je l´imagine alitée
Je pense aux siens que j´aurais pu en être
J´enrage rien qu´à l´idée
Qu´on puisse voir ça comme une banalité un show télé
Ou dame fatalité se fait grassement payer
À coups de mines par des cons laissés
Afrique parsemée personne s´en mêle racisme affiché
Mais tant que le shérif dit rien, personne doit broncher
Pécher originel Sodome et Gomorrhe renaît à l´abri
Du secret confessionnel comment tu veux
Que volent nos anges sans leurs ailes
Lâcheté quotidienne ça doit être dans le sang
L´air du temps, hypocrite mélodie
Clos les paupières de ses yeux que l´on maudit
Ces mots sciemment hormis je ne crois pas à ce que je lis
Ça aurait pu être ma mère merde
Ils ont traîné cette pauvre vieille sur cinquante mètres