Quand il est arrivé
par Isabelle Aubret
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Quand il est arrivé,
L´enfant à la guitare,
On ouvrait les marchés
Le ciel était bavard,
Des cancans de soleil
Se tenaient aux primeurs
Mais la ville et les fleurs
Avaient encore sommeil
Aux portes du matin
Dans le jour qui montait,
Comme un vieux bohémien
Le printemps maraudait
Offrant aux coins des rues
Des sourires oubliés,
Des pigeons retrouvés
Et des chansons perdues
Quand il est arrivé,
L´enfant à la guitare,
Lui qui portait l´été
Aux fleurs de son regard,
Lui qui venait tout droit
D´un pays où le bleu
N´est pas que dans les yeux
Mais partout à la fois
Il a senti danser
Les marchés de chez lui
Et s´est mis à jouer
Pour réveiller Paris,
Le printemps aussitôt
Qui rêvait de juillet
Alluma ses bouquets
Et prêta ses oiseaux
Les pèlerines alors
Devinrent des ponchos
La rue perdait le nord
La rue avait trop chaud,
Lorsque sonna midi,
Sous un ciel triomphant,
Tous les violons du vent
Se firent mariachis
Vous ne me croirez pas
Peut-être si je dis
Qu´on a vu des lilas
Fleurir avant la nuit,
On tourna jusqu´au soir
Et le vin, ce jour-là,
Parla de tequila
Aux berges des comptoirs
{x2:}
Si chez vous le printemps
Est toujours en retard,
Peut-être qu´en passant,
L´enfant à la guitare
Par un petit matin
Ses chansons sur le dos
Vous fera le cadeau
D´un marché mexicain
L´enfant à la guitare,
On ouvrait les marchés
Le ciel était bavard,
Des cancans de soleil
Se tenaient aux primeurs
Mais la ville et les fleurs
Avaient encore sommeil
Aux portes du matin
Dans le jour qui montait,
Comme un vieux bohémien
Le printemps maraudait
Offrant aux coins des rues
Des sourires oubliés,
Des pigeons retrouvés
Et des chansons perdues
Quand il est arrivé,
L´enfant à la guitare,
Lui qui portait l´été
Aux fleurs de son regard,
Lui qui venait tout droit
D´un pays où le bleu
N´est pas que dans les yeux
Mais partout à la fois
Il a senti danser
Les marchés de chez lui
Et s´est mis à jouer
Pour réveiller Paris,
Le printemps aussitôt
Qui rêvait de juillet
Alluma ses bouquets
Et prêta ses oiseaux
Les pèlerines alors
Devinrent des ponchos
La rue perdait le nord
La rue avait trop chaud,
Lorsque sonna midi,
Sous un ciel triomphant,
Tous les violons du vent
Se firent mariachis
Vous ne me croirez pas
Peut-être si je dis
Qu´on a vu des lilas
Fleurir avant la nuit,
On tourna jusqu´au soir
Et le vin, ce jour-là,
Parla de tequila
Aux berges des comptoirs
{x2:}
Si chez vous le printemps
Est toujours en retard,
Peut-être qu´en passant,
L´enfant à la guitare
Par un petit matin
Ses chansons sur le dos
Vous fera le cadeau
D´un marché mexicain