Et mon cœur en prend plein la gueule
par Isabelle Boulay
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Je jette un œil par-dessus mon épaule
Quelqu´un me suit quelqu´un me frôle
Je crois bien l´avoir vu quelque part
Avec son air qui m´donne le cafard
Je presse le pas, je rentre chez moi
Les escaliers semblent si froids
Je referme la porte à double tour
On est jamais trop prudent en amour
Mais soudain je me fige devant la glace
Moi qui ai toujours cru vivre seule
Je vois comme une étrangère à ma place
Et mon cœur en prend plein la gueule
La nuit je fais des rêves qui m´emportent
Loin de mon lit, loin de ma porte
Et je ne m´endors plus sans déposer
Mon cheval blanc sous mon oreiller
Surtout qu´il a des ailes qu´il déploie
Et je fonce comme un oiseau de proie
Et j´arrache l´amour à d´autres bras
On est jamais si bien trompé que par soi
Soudain je me réveille le cœur glacé
Mes draps collent à moi comme un linceul
Je suis comme un oiseau emprisonné
Et mon cœur en prend plein la gueule
J´ai rangé ma folie dans mes tiroirs
Avec plein de choses à oublier
J´ai pendu ma jeunesse dans une armoire
Dont j´ai vite égaré la clé
J´ai gardé les épines, jeté les roses
On ne va jamais trop au fond des choses
C´est bien que l´amour rime avec naufrage
On est jamais trop prudent en voyage
Mais voilà que tu débarques sans t´annoncer
Que tu viens barbouiller mon image
Tu me distrais de ma réalité
Et tu me fais perdre ma page
Je suis prise dans ma toile d´araignée
Et je n´ai plus envie d´être seule
Tu me voles mes nuits et ma santé
Et ton cœur en prend plein ma gueule
Quelqu´un me suit quelqu´un me frôle
Je crois bien l´avoir vu quelque part
Avec son air qui m´donne le cafard
Je presse le pas, je rentre chez moi
Les escaliers semblent si froids
Je referme la porte à double tour
On est jamais trop prudent en amour
Mais soudain je me fige devant la glace
Moi qui ai toujours cru vivre seule
Je vois comme une étrangère à ma place
Et mon cœur en prend plein la gueule
La nuit je fais des rêves qui m´emportent
Loin de mon lit, loin de ma porte
Et je ne m´endors plus sans déposer
Mon cheval blanc sous mon oreiller
Surtout qu´il a des ailes qu´il déploie
Et je fonce comme un oiseau de proie
Et j´arrache l´amour à d´autres bras
On est jamais si bien trompé que par soi
Soudain je me réveille le cœur glacé
Mes draps collent à moi comme un linceul
Je suis comme un oiseau emprisonné
Et mon cœur en prend plein la gueule
J´ai rangé ma folie dans mes tiroirs
Avec plein de choses à oublier
J´ai pendu ma jeunesse dans une armoire
Dont j´ai vite égaré la clé
J´ai gardé les épines, jeté les roses
On ne va jamais trop au fond des choses
C´est bien que l´amour rime avec naufrage
On est jamais trop prudent en voyage
Mais voilà que tu débarques sans t´annoncer
Que tu viens barbouiller mon image
Tu me distrais de ma réalité
Et tu me fais perdre ma page
Je suis prise dans ma toile d´araignée
Et je n´ai plus envie d´être seule
Tu me voles mes nuits et ma santé
Et ton cœur en prend plein ma gueule