On ne pense à rien
par Isabelle Caux
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Quand le jour retrouve ses couleurs
Et rougit de nous surprendre en sueur,
On s´endort la lumière allumée
Dans les clubs, fauteuils des années trente
Tous nos cuirs sont fatigués,
On s´en fout comme de l´an quarante
Car on mène une vie d´Aztèques
Le soleil, nous deux, demain, demain
{Refrain:}
On ne pense à rien
Quand on vit sous les toits
Les voisins, ceux d´en bas,
Tout parait si loin, si loin
On ne pense à rien
Quand le ciel, à deux pas,
Nous emmène quelquefois
Au septième, pour rien, pour rien
On arrache des objets sans valeur
La nuit, quand on joue les visiteurs,
Mais la seule chose qu´on n´aura pas volée,
La seule chose qu´on prendrait sur une île
Est une malle pleine à craquer
De souvenirs, plus de mille,
Souvenirs de vous, de nous,
Souvenirs de jeux. De mains, de mains
{au Refrain}
Et rougit de nous surprendre en sueur,
On s´endort la lumière allumée
Dans les clubs, fauteuils des années trente
Tous nos cuirs sont fatigués,
On s´en fout comme de l´an quarante
Car on mène une vie d´Aztèques
Le soleil, nous deux, demain, demain
{Refrain:}
On ne pense à rien
Quand on vit sous les toits
Les voisins, ceux d´en bas,
Tout parait si loin, si loin
On ne pense à rien
Quand le ciel, à deux pas,
Nous emmène quelquefois
Au septième, pour rien, pour rien
On arrache des objets sans valeur
La nuit, quand on joue les visiteurs,
Mais la seule chose qu´on n´aura pas volée,
La seule chose qu´on prendrait sur une île
Est une malle pleine à craquer
De souvenirs, plus de mille,
Souvenirs de vous, de nous,
Souvenirs de jeux. De mains, de mains
{au Refrain}