Chalonnes
par Jacques Bertin
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On n´aura pas touché à l´île
Et tu viendras, suivant ton rêve,
Comme si, sur tes propres lèvres,
Tu étais ce doigt dérivant
La vieille église aux murs dans l´eau
Et Monplaisir, gorgé de lièvres
Et nos nuits, enfondues de fièvre
Tout ce que tu aimais t´attend
Ces plages vastes vers l´aval
Vers l´amont ces femmes couchées
Ces gardiennes nues allongées
Ne peuvent te faire aucun mal
On n´aura donc touché à rien
Ni à l´île ni au royaume
Tu viendras prendre dans tes mains
Cette ville dans son arôme
Dans la vallée comme en un vase
Et là tu te sentiras bien
Ce bouquet, ce mot dans sa phrase
Ou cette broche sur un sein
Ou une île, ou notre royaume
Car on n´aura touché à rien
Et tu viendras, suivant ton rêve,
Comme si, sur tes propres lèvres,
Tu étais ce doigt dérivant
La vieille église aux murs dans l´eau
Et Monplaisir, gorgé de lièvres
Et nos nuits, enfondues de fièvre
Tout ce que tu aimais t´attend
Ces plages vastes vers l´aval
Vers l´amont ces femmes couchées
Ces gardiennes nues allongées
Ne peuvent te faire aucun mal
On n´aura donc touché à rien
Ni à l´île ni au royaume
Tu viendras prendre dans tes mains
Cette ville dans son arôme
Dans la vallée comme en un vase
Et là tu te sentiras bien
Ce bouquet, ce mot dans sa phrase
Ou cette broche sur un sein
Ou une île, ou notre royaume
Car on n´aura touché à rien