Chanson du retour
par Jacques Bertin
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Quand tu voudras, bien lentement
Par la côte, par cabotage
Par l´ancien chemin des douaniers
Par l´amplitude des marées
Par les degrés de solitude
Par la force acquise de l´âge
Reviens, sonne ici, sonne bien
Quand tu voudras, lentement, bien
Comme j´ai moi-même sonné
A ta porte un jour en novembre
Sonne, ô ma morte, un soir de cendre
A l´avenir et j´ouvrirai
Meurs ta beauté, belle éphémère,
Et avec toi ton diable aussi
Violent, intense et sans merci
Et qui tuait l´amour aussi
Meurs donc où tu es sur la Terre
Puis viens te mettre à ma merci
Moi, je vieillis, furieux de tout
Comme collé à sa soupière
Un graillon de vieille colère
Mon instinct du jeu sans atout
M´aura fait te chercher partout
Retourner la vie, pierre à pierre
Toi, tu dérives dans ton âme
Les soleils morts des galaxies
Brûlent des souvenirs rassis
D´anciens enthousiasmes de femmes
Je les vois ces signaux de flammes
Les nuits les portent vers ici
Ainsi, nous voilà très égaux
Rapprochant nos mondes rivaux
Comme deux bateaux si fantasques
Deux passés coulés dans deux vasques
Ou bien deux avenirs floués
Et la porte que j´ai clouée
Peut s´ouvrir sur une bourrasque
Par la côte, par cabotage
Par l´ancien chemin des douaniers
Par l´amplitude des marées
Par les degrés de solitude
Par la force acquise de l´âge
Reviens, sonne ici, sonne bien
Quand tu voudras, lentement, bien
Comme j´ai moi-même sonné
A ta porte un jour en novembre
Sonne, ô ma morte, un soir de cendre
A l´avenir et j´ouvrirai
Meurs ta beauté, belle éphémère,
Et avec toi ton diable aussi
Violent, intense et sans merci
Et qui tuait l´amour aussi
Meurs donc où tu es sur la Terre
Puis viens te mettre à ma merci
Moi, je vieillis, furieux de tout
Comme collé à sa soupière
Un graillon de vieille colère
Mon instinct du jeu sans atout
M´aura fait te chercher partout
Retourner la vie, pierre à pierre
Toi, tu dérives dans ton âme
Les soleils morts des galaxies
Brûlent des souvenirs rassis
D´anciens enthousiasmes de femmes
Je les vois ces signaux de flammes
Les nuits les portent vers ici
Ainsi, nous voilà très égaux
Rapprochant nos mondes rivaux
Comme deux bateaux si fantasques
Deux passés coulés dans deux vasques
Ou bien deux avenirs floués
Et la porte que j´ai clouée
Peut s´ouvrir sur une bourrasque