La, la, la
par Jacques Brel
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Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable
Sauf pour mon lit et mon maigre passé
Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable
Toutes mes morues m´auront laissé tomber
J´habiterai une quelconque Belgique
Qui m´insultera tout autant que maintenant
Quand je lui chant’rai : Vive la République!
Vive les Belgiens! Merde, pour les flamingants
La... la... la...
La... la... la...
Je serai fui comme un vieil hôpital
Par tous les ventres d’haute société
Je boirai donc seul, ma pension de cigale
Il faut bien être lorsque l´on a été
Je ne s’rai reçu qu’par les chats du quartier
A leur festin pour qu´ils ne soient pas treize
Mais j´y chanterai sur une simple chaise
J´y chanterai après le rat crevé
Messieurs, dans le lit de la Marquise
C´était moi, les quatre-vingts chasseurs
La... la... la...
Quand viendra l´heure imbécile et fatale
Où il paraît que quelqu´un nous appelle
J´insulterai le flic sacerdotal
Penché vers moi comme un larbin du ciel
Et j’mourirai, cerné de rigolos
En me disant qu´il était chouette, Voltaire
Et qu’si y en a des, qui ont une plume au chapeau
Y en a des, qui ont une plume dans le derrière
La... la... la...
La... la... la...
Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable
Sauf pour mon lit et mon maigre passé
Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable
Toutes mes morues m´auront laissé tomber
Sauf pour mon lit et mon maigre passé
Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable
Toutes mes morues m´auront laissé tomber
J´habiterai une quelconque Belgique
Qui m´insultera tout autant que maintenant
Quand je lui chant’rai : Vive la République!
Vive les Belgiens! Merde, pour les flamingants
La... la... la...
La... la... la...
Je serai fui comme un vieil hôpital
Par tous les ventres d’haute société
Je boirai donc seul, ma pension de cigale
Il faut bien être lorsque l´on a été
Je ne s’rai reçu qu’par les chats du quartier
A leur festin pour qu´ils ne soient pas treize
Mais j´y chanterai sur une simple chaise
J´y chanterai après le rat crevé
Messieurs, dans le lit de la Marquise
C´était moi, les quatre-vingts chasseurs
La... la... la...
Quand viendra l´heure imbécile et fatale
Où il paraît que quelqu´un nous appelle
J´insulterai le flic sacerdotal
Penché vers moi comme un larbin du ciel
Et j’mourirai, cerné de rigolos
En me disant qu´il était chouette, Voltaire
Et qu’si y en a des, qui ont une plume au chapeau
Y en a des, qui ont une plume dans le derrière
La... la... la...
La... la... la...
Quand je s’rai vieux, je s’rai insupportable
Sauf pour mon lit et mon maigre passé
Mon chien s’ra mort, ma barbe s’ra minable
Toutes mes morues m´auront laissé tomber