Harmonie du soir
par Jacques Douai
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Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s´évapore ainsi qu´un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l´air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s´évapore ainsi qu´un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu´on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu´on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s´est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s´est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!
La la la
Chaque fleur s´évapore ainsi qu´un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l´air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s´évapore ainsi qu´un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu´on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu´on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s´est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s´est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!
La la la