Un jour j'ai cru te perdre
par Jacques Douai
lyricscopy.com
Toute une nuit j´ai cru, tant son front était blême,
Tant le linge semblait son visage et ses bras,
Toute une nuit j´ai cru que je mourais moi-même,
Et que j´étais sa main qui remontait le drap.
Celui qui n´a jamais ainsi senti s´éteindre
Ce qu´il aime, peut-il comprendre ce que c´est?
Et le gémissement qui ne cessait de plaindre,
Comme un souffle d´hiver à travers moi passait.
Toute une nuit j´ai cru tant mon âme était morte,,
Toute une longue nuit mobile et glacé,
Quelque chose dans moi grinçait comme une porte,
Quelque chose dans moi comme un oiseau blessé.
Toute une nuit sans fin sur ma chaise immobile,
J´écoutais l´ombre et le silence grandissant.
Un pas claquait parfois le pavé de la ville,
Puis rien qu´à mon oreille, une artère et le sang.
Il a passé sur moi des heures et des heures,
Je ne remuais pas tant j´avais peur de toi,
Je me disais je meurs, c´est moi, c´est moi qui meurs,
Tout à coup les pigeons ont chanté sur le toit.
Tant le linge semblait son visage et ses bras,
Toute une nuit j´ai cru que je mourais moi-même,
Et que j´étais sa main qui remontait le drap.
Celui qui n´a jamais ainsi senti s´éteindre
Ce qu´il aime, peut-il comprendre ce que c´est?
Et le gémissement qui ne cessait de plaindre,
Comme un souffle d´hiver à travers moi passait.
Toute une nuit j´ai cru tant mon âme était morte,,
Toute une longue nuit mobile et glacé,
Quelque chose dans moi grinçait comme une porte,
Quelque chose dans moi comme un oiseau blessé.
Toute une nuit sans fin sur ma chaise immobile,
J´écoutais l´ombre et le silence grandissant.
Un pas claquait parfois le pavé de la ville,
Puis rien qu´à mon oreille, une artère et le sang.
Il a passé sur moi des heures et des heures,
Je ne remuais pas tant j´avais peur de toi,
Je me disais je meurs, c´est moi, c´est moi qui meurs,
Tout à coup les pigeons ont chanté sur le toit.