Poil dans la main
par Jacques Higelin
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Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l´œil du voisin
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l´œil du voisin
Qu´il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s´agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m´amadouer
Un jour j´ai vu une chaise
toute seule sur le trottoir
Une putain de belle chaise toute noire en fer
Avec des lanières de plastique tendues
Une vraie chaise de bar à putes
une chaise à l´état brut
Qui avait dû en voir et en recevoir des culs
Des gros lourdingues à fessier mou
Des p´tits malingres reserrés du trou
Ou des jolis voluptueux qui vous attirent le bout des yeux
Pour mieux leur passer les menottes
Qu´il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s´agite autour de soi
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l´œil du voisin
Mais va savoir a c´moment-là
J´avais perdu le goût de m´asseoir
Et d´amarrer ma solitude
Mon cafard et mes habitudes
A celles des piliers d´abreuvoir
J´en ai eu marre d´les voir s´écrouler sur eux-mêmes
En s´raccrochantà des histoires qui tiennent pas d´bout
Ces pt´titres histoires qui vous entrainent
Au fil des heures des jours des soirs des s´maines
De soirs pisseux en matins blêmes
Direct au trou
Qu´il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s´agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m´amadouer
Regarder la poutre dans l´œil du voisin
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l´œil du voisin
Qu´il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s´agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m´amadouer
Un jour j´ai vu une chaise
toute seule sur le trottoir
Une putain de belle chaise toute noire en fer
Avec des lanières de plastique tendues
Une vraie chaise de bar à putes
une chaise à l´état brut
Qui avait dû en voir et en recevoir des culs
Des gros lourdingues à fessier mou
Des p´tits malingres reserrés du trou
Ou des jolis voluptueux qui vous attirent le bout des yeux
Pour mieux leur passer les menottes
Qu´il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s´agite autour de soi
Poil dans la main payé à rien foutre
Regarder la poutre dans l´œil du voisin
Mais va savoir a c´moment-là
J´avais perdu le goût de m´asseoir
Et d´amarrer ma solitude
Mon cafard et mes habitudes
A celles des piliers d´abreuvoir
J´en ai eu marre d´les voir s´écrouler sur eux-mêmes
En s´raccrochantà des histoires qui tiennent pas d´bout
Ces pt´titres histoires qui vous entrainent
Au fil des heures des jours des soirs des s´maines
De soirs pisseux en matins blêmes
Direct au trou
Qu´il est donc doux de rester sans rien faire
Tandis que tout s´agite autour de soi
Touche à tout sauf à la moustiquaire
Touche à tout juste bon à m´amadouer