Les dames de mon souvenir
par Jean Arnulf
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La rue de nos amours
Est au fond de la cour
Où parvient la musique
Des manèges et du cirque
Nos quinze ans éblouis
Les écoutaient, la nuit
Je n´oublierai jamais les yeux d´Isabelle
Ni comme elle était belle
Ni comme on était bien
Au creux de cette danse
A bercé notre enfance
Mon cœur contre ses seins
Les arbres de ma rue
Où dorment des pendus
Fait peur aux enfants sages
Dans les livres d´images
S´écrivent sur la nuit
Quand la lune est partie
Je n´oublierai jamais la voix de Marguerite
Sa voix qui parlait vite
Au pied de l´arbre en fleurs
Quand la nuit faisait vivre
Notre amour un peu ivre
Ses seins contre mon cœur
Une dame en grand deuil
Assise sur le seuil
Sur le seuil de sa porte
Que le diable l´emporte!
A emporté le cœur
Du petit ramoneur
Je n´oublierai jamais cette veuve infidèle
Qui me donna des ailes
Une nuit au mois d´août
Pour s´en retourner rire
Dans la fête en délire
Un marin à son cou
La rue de nos amours
Est au fond de la cour
Où parvient la musique
Des manèges et du cirque
Est au fond de la cour
Où parvient la musique
Des manèges et du cirque
Nos quinze ans éblouis
Les écoutaient, la nuit
Je n´oublierai jamais les yeux d´Isabelle
Ni comme elle était belle
Ni comme on était bien
Au creux de cette danse
A bercé notre enfance
Mon cœur contre ses seins
Les arbres de ma rue
Où dorment des pendus
Fait peur aux enfants sages
Dans les livres d´images
S´écrivent sur la nuit
Quand la lune est partie
Je n´oublierai jamais la voix de Marguerite
Sa voix qui parlait vite
Au pied de l´arbre en fleurs
Quand la nuit faisait vivre
Notre amour un peu ivre
Ses seins contre mon cœur
Une dame en grand deuil
Assise sur le seuil
Sur le seuil de sa porte
Que le diable l´emporte!
A emporté le cœur
Du petit ramoneur
Je n´oublierai jamais cette veuve infidèle
Qui me donna des ailes
Une nuit au mois d´août
Pour s´en retourner rire
Dans la fête en délire
Un marin à son cou
La rue de nos amours
Est au fond de la cour
Où parvient la musique
Des manèges et du cirque