À l'été de la saint martin
par Jean Ferrat
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Etait-ce soir ou bien matin
Comme à l´arbre une fleur se penche
Elle était lundi et dimanche
A l´été de la Saint-Martin
Le soleil n´avait pas atteint
Sa peau de porcelaine blanche
Et son frémissement des hanches
Vous aurait fait chanter latin
A l´été
A l´été
A l´été de la Saint-Martin
Quand le ciel était incertain
Nous faisions feu de quatre planches
L´amour demeurait bleu pervenche
A l´été de la Saint-Martin
Le vin chantait dans les étains
Elle se pendait à ma manche
Et nous roulions en avalanche
De la table au lit de satin
A l´été
A l´été
A l´été de la Saint-Martin
C´étaient mémorables festins
C´étaient délectables nuits blanches
Je priais que mon cœur ne flanche
A l´été de la Saint-Martin
L´amour avait l´odeur du thym
Et dans ses draps en ville franche
Ses jambes fuyaient comme tanche
Dont j´étais le menu fretin
A l´été
A l´été
A l´été de la Saint-Martin
Sonnez sonnez vieux sacristains
Si le temps n´est plus aux pervenches
Amour n´est pas soif qui s´étanche
A l´été de la Saint-Martin
Sonnez sonnez vieux sacristains
Et que vos cloches se déclenchent
Si tous mes souvenirs s´épanchent
Notre amour tient bon ce qu´il tint
A l´été
A l´été
A l´été de la Saint-Martin
Comme à l´arbre une fleur se penche
Elle était lundi et dimanche
A l´été de la Saint-Martin
Le soleil n´avait pas atteint
Sa peau de porcelaine blanche
Et son frémissement des hanches
Vous aurait fait chanter latin
A l´été
A l´été
A l´été de la Saint-Martin
Quand le ciel était incertain
Nous faisions feu de quatre planches
L´amour demeurait bleu pervenche
A l´été de la Saint-Martin
Le vin chantait dans les étains
Elle se pendait à ma manche
Et nous roulions en avalanche
De la table au lit de satin
A l´été
A l´été
A l´été de la Saint-Martin
C´étaient mémorables festins
C´étaient délectables nuits blanches
Je priais que mon cœur ne flanche
A l´été de la Saint-Martin
L´amour avait l´odeur du thym
Et dans ses draps en ville franche
Ses jambes fuyaient comme tanche
Dont j´étais le menu fretin
A l´été
A l´été
A l´été de la Saint-Martin
Sonnez sonnez vieux sacristains
Si le temps n´est plus aux pervenches
Amour n´est pas soif qui s´étanche
A l´été de la Saint-Martin
Sonnez sonnez vieux sacristains
Et que vos cloches se déclenchent
Si tous mes souvenirs s´épanchent
Notre amour tient bon ce qu´il tint
A l´été
A l´été
A l´été de la Saint-Martin