Somme, aisne et oise
par Jean-François Battez
lyricscopy.com
C´est quand l´automne délaissant les forêts
De rouge et de jaune à repeint le passé
Qu´alors s´immobilisent, au bas des monts pâles
Les clochers des églises semblants de cathédrales
L´âme des morts, déclinant la tête
Accroche son essor à l´essor des mouettes
Qui, oubliant la mer au sable d´une baie,
Inondent les terres aux flux des marées
Les arbres des côtes, par le poids des tempêtes
En longues cohortes, inclinent leur faîte
Et il n´est qu´à la rose dans toute la nature
De garder sa pause et toute sa droiture
Mais quand le vent vient caresser les blés
On s´allonge en rêvant au hasard des prés
Alors en se retournant, dans le regard des vieilles
On a dix mille étangs pour miroir au ciel
Tant de beautés sont autant de parfums
Qu´on ne peut en vérité les décrire qu´en vain
Et il n´est qu´une odeur dont j´ai su vous parler
Celle jointe à mon cœur, l´odeur de mon passé
De rouge et de jaune à repeint le passé
Qu´alors s´immobilisent, au bas des monts pâles
Les clochers des églises semblants de cathédrales
L´âme des morts, déclinant la tête
Accroche son essor à l´essor des mouettes
Qui, oubliant la mer au sable d´une baie,
Inondent les terres aux flux des marées
Les arbres des côtes, par le poids des tempêtes
En longues cohortes, inclinent leur faîte
Et il n´est qu´à la rose dans toute la nature
De garder sa pause et toute sa droiture
Mais quand le vent vient caresser les blés
On s´allonge en rêvant au hasard des prés
Alors en se retournant, dans le regard des vieilles
On a dix mille étangs pour miroir au ciel
Tant de beautés sont autant de parfums
Qu´on ne peut en vérité les décrire qu´en vain
Et il n´est qu´une odeur dont j´ai su vous parler
Celle jointe à mon cœur, l´odeur de mon passé