Les vacances de larmes
par Jean Guidoni
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Je suis comme un dimanche, un jour sans importance
Le temps se liquéfie derrière les barreaux
Mais j´ai, depuis toujours, eu le goût de l´absence
Tu t´en vas, tu reviens, tu gardes le silence
Lorsque tu me regardes je ne suis sûr de rien
L´amour ne compte plus dans ce pays perdu
Elles font du bien les vacances de larmes
Elle lavent l´âme et l´on comprend la mer
Et tu restes là, à me regarder...
Quand tu me dis ne rien savoir donner jamais
Il n´y a devant moi qu´un pauvre lit défait
Dis-moi de quel mensonge salis-tu mon désir?
Combien de fois alors je dois me répéter
Dépêche-toi de rire, il en est encore temps
Et puis je vais frapper mon front à tous les murs
Elles font du bien les vacances de larmes
Elle lavent l´âme et l´on comprend la mer
Et tu restes là, à me regarder...
Et j´abandonne dans tant d´impossibilité
L´autre moi-même dans ce naufrage organisé
Comme à Jamaïca, mémoire piratée
Au scalpel de douleur, tendresse bafouée
Même loin de toi, je saurai bien me retrouver
Comme on parle d´amour, pour la première fois
Elles font du bien les vacances de larmes
Elle lavent l´âme et l´on comprend la mer
Et tu restes là, à me regarder...
Le temps se liquéfie derrière les barreaux
Mais j´ai, depuis toujours, eu le goût de l´absence
Tu t´en vas, tu reviens, tu gardes le silence
Lorsque tu me regardes je ne suis sûr de rien
L´amour ne compte plus dans ce pays perdu
Elles font du bien les vacances de larmes
Elle lavent l´âme et l´on comprend la mer
Et tu restes là, à me regarder...
Quand tu me dis ne rien savoir donner jamais
Il n´y a devant moi qu´un pauvre lit défait
Dis-moi de quel mensonge salis-tu mon désir?
Combien de fois alors je dois me répéter
Dépêche-toi de rire, il en est encore temps
Et puis je vais frapper mon front à tous les murs
Elles font du bien les vacances de larmes
Elle lavent l´âme et l´on comprend la mer
Et tu restes là, à me regarder...
Et j´abandonne dans tant d´impossibilité
L´autre moi-même dans ce naufrage organisé
Comme à Jamaïca, mémoire piratée
Au scalpel de douleur, tendresse bafouée
Même loin de toi, je saurai bien me retrouver
Comme on parle d´amour, pour la première fois
Elles font du bien les vacances de larmes
Elle lavent l´âme et l´on comprend la mer
Et tu restes là, à me regarder...