Je voudrais vous revoir
par Jean-Jacques Goldman
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Cette lettre peut vous surprendre
Mais sait-on? peut-être pas
Quelques braises échappées des cendres
D´un amour si loin déjà
Vous en souvenez-vous?
Nous étions fous de nous
Nos raisons renoncent, mais pas nos mémoires
Tendres adolescences, j´y pense et j´y repense
Tombe mon soir et je voudrais vous revoir
Nous vivions du temps, de son air
Arrogants comme sont les amants
Nous avions l´orgueil ordinaire
Du "nous deux c´est différent"
Tout nous semblait normal, nos vies seraient un bal
Les jolies danses sont rares, on l´apprend plus tard
Le temps sur nos visages a soumis tous les orages
Je voudrais vous revoir et pas par hasard
Sûr il y aurait des fantômes et des décors à réveiller
Qui sont vos rois, vos royaumes? mais je ne veux que savoir
Même si c´est dérisoire, juste savoir
Avons-nous bien vécu la même histoire?
L´âge est un dernier long voyage
Un quai de gare et l´on s´en va
Il ne faut prendre en ses bagages
Que ce qui vraiment compta
Et se dire merci
De ces perles de vie
Il est certaines
Blessures au goût de
Victoire
Et vos gestes, y reboire
Tes parfums, ton regard
Ce doux miroir
Où je voudrais nous revoir
Mais sait-on? peut-être pas
Quelques braises échappées des cendres
D´un amour si loin déjà
Vous en souvenez-vous?
Nous étions fous de nous
Nos raisons renoncent, mais pas nos mémoires
Tendres adolescences, j´y pense et j´y repense
Tombe mon soir et je voudrais vous revoir
Nous vivions du temps, de son air
Arrogants comme sont les amants
Nous avions l´orgueil ordinaire
Du "nous deux c´est différent"
Tout nous semblait normal, nos vies seraient un bal
Les jolies danses sont rares, on l´apprend plus tard
Le temps sur nos visages a soumis tous les orages
Je voudrais vous revoir et pas par hasard
Sûr il y aurait des fantômes et des décors à réveiller
Qui sont vos rois, vos royaumes? mais je ne veux que savoir
Même si c´est dérisoire, juste savoir
Avons-nous bien vécu la même histoire?
L´âge est un dernier long voyage
Un quai de gare et l´on s´en va
Il ne faut prendre en ses bagages
Que ce qui vraiment compta
Et se dire merci
De ces perles de vie
Il est certaines
Blessures au goût de
Victoire
Et vos gestes, y reboire
Tes parfums, ton regard
Ce doux miroir
Où je voudrais nous revoir