Une auto tourne dans la ville
par Jean-Louis Foulquier
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Une auto tourne dans la ville
Il est minuit plus une aiguille
Ils sont quatre dans la voiture
Ils ont les tempes et les poings durs
Même le vent rase les murs
Même les portes se rhabillent
Une auto tourne dans la ville
Dans une bagnole, y a quatre mecs
Avec le cœur et les yeux secs
Avec des bières en bandoulière
Avec des brassards tricolères
Des poinçons sur leurs chevalières
Et du vide au fond des pupilles
Une auto tourne dans la ville
Dans une tire tous feux éteints
Qui lèchent les bars maghrébins
Y a quatre beaufs à la Cabu
Quatre tondus, quatre repus
Qui violent la nuit et la rue,
Boucle ton corsage et ta grille
Une auto tourne dans la ville
Une auto tourne dans la ville
Ses roues, on dirait des chenilles
Quatre gus en mal de médailles
Avec des rires comme des entailles
La pluie fait un bruit de ferraille
La lune peut plus dormir tranquille
Une auto tourne dans la ville
Dans la ville rampe une auto
Comme la lame d´un couteau
Comme un serpent, comme une bête
Le silence crie à tue-tête
Il faudrait que la nuit s´arrête
Et qu´on regarde entre nos cils
Le matin reprendre la ville
Il est minuit plus une aiguille
Ils sont quatre dans la voiture
Ils ont les tempes et les poings durs
Même le vent rase les murs
Même les portes se rhabillent
Une auto tourne dans la ville
Dans une bagnole, y a quatre mecs
Avec le cœur et les yeux secs
Avec des bières en bandoulière
Avec des brassards tricolères
Des poinçons sur leurs chevalières
Et du vide au fond des pupilles
Une auto tourne dans la ville
Dans une tire tous feux éteints
Qui lèchent les bars maghrébins
Y a quatre beaufs à la Cabu
Quatre tondus, quatre repus
Qui violent la nuit et la rue,
Boucle ton corsage et ta grille
Une auto tourne dans la ville
Une auto tourne dans la ville
Ses roues, on dirait des chenilles
Quatre gus en mal de médailles
Avec des rires comme des entailles
La pluie fait un bruit de ferraille
La lune peut plus dormir tranquille
Une auto tourne dans la ville
Dans la ville rampe une auto
Comme la lame d´un couteau
Comme un serpent, comme une bête
Le silence crie à tue-tête
Il faudrait que la nuit s´arrête
Et qu´on regarde entre nos cils
Le matin reprendre la ville