Vieillir
par Jean-Marie Vivier
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Vieillir c´est garder sa jeunesse comme un beau souvenir
C´est s´habituer à vivre un peu au ralenti
Réapprendre son corps pour pouvoir s´interdire
Ce que la veille encore on se savait permis
Se dire à chaque fois lorsque l´aube se lève
Que quoi que l´on y fasse on est plus vieux d´un jour
A chaque cheveux gris se séparer d´un rêve
Et lui dire tout bas un adieu sans retour
Vieillir c´est se résigner à rester sur le rivage
Espérer pour ses fils un avenir heureux
C´est vivre dans son coin sans devenir sauvage
Se laisser ignorer tout en restant près d´eux
Et c´est pouvoir enfin apprivoiser l´amour
Faire une symphonie aux accords de sagesse
C´est aimer une femme pouvoir lui faire la cour
Pour d´autres raisons que la plastique de ses fesses
Vieillir ce n´est plus faire l´amour mais c´est faire la tendresse
Ce n´est plus dire encore c´est murmurer toujours
C´est sentir dans sa main une main qu´on caresse
Et trembler à l´idée qu´elle vous quittera un jour
Vivre dans un jardin où l´on peut s´attendrir
Se prendre par le cœur et lui dire je t´aime
Avouer qu´on l´a trompée mais osera-t-on lui dire
Quand on sait maintenant qu´on s´est trompé soi-même
Vieillir c´est s´inquiéter soudain du salut de son âme
Entrer dans une église sans bien savoir pourquoi
De tous les Saints Patrons devenir polygame
Et avoir des frissons en regardant la croix
C´est ignorer la fin d´un sketch qu´on a écrit
Vouloir rejouer encore devant ses spectateurs
En cherchant une réplique ou bien un mot d´esprit
Tout en sachant très bien qu´on en n´est pas l´auteur
Vieillir c´est s´en aller un jour sans jamais faire de vagues
En une heure, un endroit qu´on ne choisira pas
Sentir un soir quelqu´un qui souffle votre flamme
Disparaître doucement parce que c´est comme ça
Vieillir... Vieillir...
C´est s´habituer à vivre un peu au ralenti
Réapprendre son corps pour pouvoir s´interdire
Ce que la veille encore on se savait permis
Se dire à chaque fois lorsque l´aube se lève
Que quoi que l´on y fasse on est plus vieux d´un jour
A chaque cheveux gris se séparer d´un rêve
Et lui dire tout bas un adieu sans retour
Vieillir c´est se résigner à rester sur le rivage
Espérer pour ses fils un avenir heureux
C´est vivre dans son coin sans devenir sauvage
Se laisser ignorer tout en restant près d´eux
Et c´est pouvoir enfin apprivoiser l´amour
Faire une symphonie aux accords de sagesse
C´est aimer une femme pouvoir lui faire la cour
Pour d´autres raisons que la plastique de ses fesses
Vieillir ce n´est plus faire l´amour mais c´est faire la tendresse
Ce n´est plus dire encore c´est murmurer toujours
C´est sentir dans sa main une main qu´on caresse
Et trembler à l´idée qu´elle vous quittera un jour
Vivre dans un jardin où l´on peut s´attendrir
Se prendre par le cœur et lui dire je t´aime
Avouer qu´on l´a trompée mais osera-t-on lui dire
Quand on sait maintenant qu´on s´est trompé soi-même
Vieillir c´est s´inquiéter soudain du salut de son âme
Entrer dans une église sans bien savoir pourquoi
De tous les Saints Patrons devenir polygame
Et avoir des frissons en regardant la croix
C´est ignorer la fin d´un sketch qu´on a écrit
Vouloir rejouer encore devant ses spectateurs
En cherchant une réplique ou bien un mot d´esprit
Tout en sachant très bien qu´on en n´est pas l´auteur
Vieillir c´est s´en aller un jour sans jamais faire de vagues
En une heure, un endroit qu´on ne choisira pas
Sentir un soir quelqu´un qui souffle votre flamme
Disparaître doucement parce que c´est comme ça
Vieillir... Vieillir...