Tout flambe
par Jean-Patrick Capdevielle
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Juste avant minuit, le ciel a brillé comme une flamme, sur le désert sale
Quelque part dans la nuit, le serpent guettait nos drames
Y avait plus qu´ nous dans l´ noir et personne voulait voir se lever le matin
Depuis déjà longtemps, la pluie faisait rouiller nos âmes
Les églises se voyaient moins qu´ les poubelles en flammes
Ce soir, Babylone brade ses pyramides
Les cafards mangent la céramique,
Le long du fleuve, c´est la panique
La ville fleure comme une chambre vide
Plus personne court jamais dans les rues
Les trottoirs sont chauds
Le palais des pas perdus
Ferme beaucoup trop tôt
Y a tous les vols du soir qui ont du retard
Au sud de l´aérogare, il paraît qu´ tout flambe
Tout flambe
Tous les gens veulent quitter la ville
Pendant qu´ c´est encore facile
Bientôt y aura plus qu´ ceux qui traînent
Qui porteront, seuls, le poids d´ toutes les chaînes
Y a cet ange qu´est sorti du brouillard
Caché dans mon lit
Si minuit vient trop tard
Faudra payer l´ prix
Quand la tempête souffle un peu trop fort
Quand l´orage décoiffe les morts
Elle oublie qu´ tout flambe
Elle danse en plein milieu d´ l´avenue
Sans même brûler ses pieds nus
Y a plus personne qui la protège
Même quand la rue tend ses derniers pièges
Un, deux, trois, quatre
Au d´ssus d´la ville, on voit des couleurs bizarres
Tout l´ monde aimerait savoir
C´ qui s´ prépare en silence, dans l´ noir
Y a tellement d´ monde qui guette sur les quais des gares
C´est plus la peine d´essayer
Personne pourra s´échapper
C´est même plus la peine d´espérer
Y a qu´à r´garder tout flamber
Pala, pala, pala, pala, pala
Hein hein hein hein {ad lib}
Quelque part dans la nuit, le serpent guettait nos drames
Y avait plus qu´ nous dans l´ noir et personne voulait voir se lever le matin
Depuis déjà longtemps, la pluie faisait rouiller nos âmes
Les églises se voyaient moins qu´ les poubelles en flammes
Ce soir, Babylone brade ses pyramides
Les cafards mangent la céramique,
Le long du fleuve, c´est la panique
La ville fleure comme une chambre vide
Plus personne court jamais dans les rues
Les trottoirs sont chauds
Le palais des pas perdus
Ferme beaucoup trop tôt
Y a tous les vols du soir qui ont du retard
Au sud de l´aérogare, il paraît qu´ tout flambe
Tout flambe
Tous les gens veulent quitter la ville
Pendant qu´ c´est encore facile
Bientôt y aura plus qu´ ceux qui traînent
Qui porteront, seuls, le poids d´ toutes les chaînes
Y a cet ange qu´est sorti du brouillard
Caché dans mon lit
Si minuit vient trop tard
Faudra payer l´ prix
Quand la tempête souffle un peu trop fort
Quand l´orage décoiffe les morts
Elle oublie qu´ tout flambe
Elle danse en plein milieu d´ l´avenue
Sans même brûler ses pieds nus
Y a plus personne qui la protège
Même quand la rue tend ses derniers pièges
Un, deux, trois, quatre
Au d´ssus d´la ville, on voit des couleurs bizarres
Tout l´ monde aimerait savoir
C´ qui s´ prépare en silence, dans l´ noir
Y a tellement d´ monde qui guette sur les quais des gares
C´est plus la peine d´essayer
Personne pourra s´échapper
C´est même plus la peine d´espérer
Y a qu´à r´garder tout flamber
Pala, pala, pala, pala, pala
Hein hein hein hein {ad lib}