Le ciel est un peu gris parfois
Sur les passants et sur les toits
Et moi qui ne pensais qu´à moi
Je t´aime

Et quand je plonge dans tes yeux
Mon cœur varie du gris au bleu
Et je me fous du temps frileux
Je t´aime

Une lueur dans le regard
Ce trois fois rien qu´est le hasard
Bizarre, qui passe

Et te voilà, là, dans ma vie
Venue soudain remplir sans bruit
L´espace

J´étais une morte-saison
Un océan sans horizon
Une âme en quête de raison
De vivre

J´étais une source tarie
Une saga, une série
Là, sur l´écran où tout s´écrit
À suivre

J´étais novembre qui espère
Que le temps reparte à l´envers
Refaire l´histoire

Sur ton horloge, j´ai osé
Rythmer mes rêves, mes baisers
Et croire

Le temps se fait un peu âgé
Et les souvenirs engrangés
Tantôt confus, tantôt rangés
S´entassent

Papier photo d´un bord de mer
Instantané d´entre-deux-guerres
Doigts emmêlés, amants d´hier
S´enlacent

Promenons-nous toujours, encore
Que je t´embarque en cœur accord
À bord d´un rêve

Nous savons trop que le refrain
De la chanson, un jour prochain,
S´achève

Le ciel est un peu gris, parfois,
Sur les passants et sur les toits {x2}
Et moi, qui ne pensais qu´à moi