Le baobab
par Jean-Roger Caussimon
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C´est à mon quatrième whisky
Dans votre bar que j´ai compris
Ce que j´étais, Charlie, je suis
Un baobab!
C´est un grand arbre dans les sables
Qui crève de soif, le jour, la nuit
Ça a d´ la branche et ça s´ennuie,
Un baobab!
Plus j´y pense et plus je m´étonne
J´aurais dû trouver ça plus tôt!
Ma vie, c´est l´ désert monotone
Sur le sable, j´ai fait mes châteaux
J´ai collectionné des visages
Et retenu quelques prénoms
Ce n´était pas l´Amour, oh! non!
Ce n´en était que le mirage
Charlie, vous devinez, bien sûr
Que sous l´écorce de bois dur
Ça cache un cœur qui reste pur,
Un baobab!
C´est romantique et vulnérable
Ça tend les bras vers l´infini
Et ça pleure de joie sous la pluie,
Un baobab!
Écoutez cet air qui résonne
Au bois d´mon cœur, c´est l´hallali,
Mon vieux Charlie, quand vient l´automne
Faut boire la coupe jusqu´à la lie
Et puis tirer son portefeuille
Et payer tout ce que l´on doit
Les billets tombent de mes doigts
À ma façon... je me défeuille
Mais je crois voir à une table
Un type ou deux qui rient de moi
Sachez, Messieurs, qu´ je suis le Roi
Des baobabs!
Ce sont des arbres respectables
Alors, à défaut de respect
Quand ils passent, foutez-leur la paix,
Aux baobabs!
Dans votre bar que j´ai compris
Ce que j´étais, Charlie, je suis
Un baobab!
C´est un grand arbre dans les sables
Qui crève de soif, le jour, la nuit
Ça a d´ la branche et ça s´ennuie,
Un baobab!
Plus j´y pense et plus je m´étonne
J´aurais dû trouver ça plus tôt!
Ma vie, c´est l´ désert monotone
Sur le sable, j´ai fait mes châteaux
J´ai collectionné des visages
Et retenu quelques prénoms
Ce n´était pas l´Amour, oh! non!
Ce n´en était que le mirage
Charlie, vous devinez, bien sûr
Que sous l´écorce de bois dur
Ça cache un cœur qui reste pur,
Un baobab!
C´est romantique et vulnérable
Ça tend les bras vers l´infini
Et ça pleure de joie sous la pluie,
Un baobab!
Écoutez cet air qui résonne
Au bois d´mon cœur, c´est l´hallali,
Mon vieux Charlie, quand vient l´automne
Faut boire la coupe jusqu´à la lie
Et puis tirer son portefeuille
Et payer tout ce que l´on doit
Les billets tombent de mes doigts
À ma façon... je me défeuille
Mais je crois voir à une table
Un type ou deux qui rient de moi
Sachez, Messieurs, qu´ je suis le Roi
Des baobabs!
Ce sont des arbres respectables
Alors, à défaut de respect
Quand ils passent, foutez-leur la paix,
Aux baobabs!