Les milices
par Jean-Roger Caussimon
lyricscopy.com
Préparez vos fusils et créez vos milices
Nostalgiques du tir et chasseurs sans gibier
Des fois que des loubards viendraient dans le quartier
Suivez votre penchant, soyez de la police
A l´abri des volets de vos pavillons tristes
Meublez vos insomnies jusqu´au jour incertain
Car la rue est peuplée de sombres anarchistes
De Noirs, de Portugais et de Nord-Africains
Vous, vous êtes français, français à part entière
Même anciens combattants et parfois résistants
Et cet obscur chemin de torture et de sang
Certains le referaient s´il était à refaire
Vous avez mérité avant le dernier souffle
De vivre dans le calme et la tranquillité
D´endosser vos gilets, de chausser vos pantoufles
Et de fermer les yeux sur la réalité
Mais la réalité déferle à votre porte
Vous ne comprenez rien à sa vague rumeur
Et vous confondez tout, parfois vous avez peur
D´un signe avant-coureur que le vent vous apporte
Vous percevez des pleurs et des cris de souffrance
Des chants de liberté, l´écho d´un attentat
Vous pensez que la guerre est encore loin de France
Et vous faites confiance à votre chef d´Etat
Étudiants et voyous, c´est bien la même engeance
C´est écrit noir sur blanc, dans votre quotidien
Faites dresser des murs et dressez votre chien
Pensez dès maintenant à votre auto-défense
Et quand des jeunes gens défilent en cortège
Toujours on vous les peint veules et fainéants
Alors vous les reniez, vous tombez dans ce piège
En oubliant qu´ils sont enfants de vos enfants
Ils savent mieux que nous de quoi le monde crève
Que le temps des robots vient à pas de géant
Qu´on sacrifie l´esprit au profit de l´argent
Comme on tue la nature et la joie et le rêve
Préparez vos fusils et créez vos milices
Nostalgiques du tir et chasseurs sans gibier
Suivez votre penchant, soyez de la police
Des fois que les loubards viendraient dans le quartier
Nostalgiques du tir et chasseurs sans gibier
Des fois que des loubards viendraient dans le quartier
Suivez votre penchant, soyez de la police
A l´abri des volets de vos pavillons tristes
Meublez vos insomnies jusqu´au jour incertain
Car la rue est peuplée de sombres anarchistes
De Noirs, de Portugais et de Nord-Africains
Vous, vous êtes français, français à part entière
Même anciens combattants et parfois résistants
Et cet obscur chemin de torture et de sang
Certains le referaient s´il était à refaire
Vous avez mérité avant le dernier souffle
De vivre dans le calme et la tranquillité
D´endosser vos gilets, de chausser vos pantoufles
Et de fermer les yeux sur la réalité
Mais la réalité déferle à votre porte
Vous ne comprenez rien à sa vague rumeur
Et vous confondez tout, parfois vous avez peur
D´un signe avant-coureur que le vent vous apporte
Vous percevez des pleurs et des cris de souffrance
Des chants de liberté, l´écho d´un attentat
Vous pensez que la guerre est encore loin de France
Et vous faites confiance à votre chef d´Etat
Étudiants et voyous, c´est bien la même engeance
C´est écrit noir sur blanc, dans votre quotidien
Faites dresser des murs et dressez votre chien
Pensez dès maintenant à votre auto-défense
Et quand des jeunes gens défilent en cortège
Toujours on vous les peint veules et fainéants
Alors vous les reniez, vous tombez dans ce piège
En oubliant qu´ils sont enfants de vos enfants
Ils savent mieux que nous de quoi le monde crève
Que le temps des robots vient à pas de géant
Qu´on sacrifie l´esprit au profit de l´argent
Comme on tue la nature et la joie et le rêve
Préparez vos fusils et créez vos milices
Nostalgiques du tir et chasseurs sans gibier
Suivez votre penchant, soyez de la police
Des fois que les loubards viendraient dans le quartier