Cinq ou six années
par Jeanne Cherhal
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Le long des longs cheveux de dix-sept ans
Que je nouais de temps en temps
Glissaient parfois quelques mains nues
Que sont-elles devenues?
Le long des longues nuits dans la pénombre
Je me disais "Ça y est, je sombre"
Et j´attendais le petit jour
Qui revenait toujours
{Refrain:}
Cinq ou six années de presque rien
Âge imbécile, âge désespéré
Cinq ou six années, je me souviens
J´étais l´argile et le feu mélangés
Le long des longs couloirs de ce lycée
Où je m´ennuyais à crever
Je traçais des mots sur les murs
Sans qu´on me voie, bien sûr!
Le long des longues journées noires et blanches
Les deux mains cachées dans mes manches
J´aurais donné pour être ailleurs
Un morceau de mon cœur
{au Refrain}
Le long des longs dimanches agonisants
Dieu! Je détestais le présent
Et me réfugiais dans ma tour
Où je mourais d´amour
Le long des longues lettres clandestines
Que j´écrivais en héroïne
J´imaginais en grand secret
Que, pour moi, on mourait
{au Refrain}
Le long des longs cheveux de dix-sept ans
Que tu nouais de temps en temps
Glissaient parfois quelques mains nues
Que sont-elles devenues?
Le long des longues nuits dans la pénombre
Je me disais "Ça y est, je sombre!"
Et j´attendais le petit jour
Qui revenait toujours
{au Refrain}
Cinq ou six années de presque rien
Que je nouais de temps en temps
Glissaient parfois quelques mains nues
Que sont-elles devenues?
Le long des longues nuits dans la pénombre
Je me disais "Ça y est, je sombre"
Et j´attendais le petit jour
Qui revenait toujours
{Refrain:}
Cinq ou six années de presque rien
Âge imbécile, âge désespéré
Cinq ou six années, je me souviens
J´étais l´argile et le feu mélangés
Le long des longs couloirs de ce lycée
Où je m´ennuyais à crever
Je traçais des mots sur les murs
Sans qu´on me voie, bien sûr!
Le long des longues journées noires et blanches
Les deux mains cachées dans mes manches
J´aurais donné pour être ailleurs
Un morceau de mon cœur
{au Refrain}
Le long des longs dimanches agonisants
Dieu! Je détestais le présent
Et me réfugiais dans ma tour
Où je mourais d´amour
Le long des longues lettres clandestines
Que j´écrivais en héroïne
J´imaginais en grand secret
Que, pour moi, on mourait
{au Refrain}
Le long des longs cheveux de dix-sept ans
Que tu nouais de temps en temps
Glissaient parfois quelques mains nues
Que sont-elles devenues?
Le long des longues nuits dans la pénombre
Je me disais "Ça y est, je sombre!"
Et j´attendais le petit jour
Qui revenait toujours
{au Refrain}
Cinq ou six années de presque rien