Madame femme
par Jeanne Garraud
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Madame, dame, femme de Narbonne
Je sais, oui, tout de vous par le bonhomme
Qui, avant de venir s´allonger au creux de mon lit
A rendu douces quelques-unes de vos nuits
Madame, dame, femme de Valence
Toi, tu sais de lui toute son enfance
Il me parle de toi comme il parlerait de sa sœur
Tu n´es pas celle qui a percé son cœur
Madame, dame, femme de Nanterre
Il ne t´a jamais avoué, j´espère,
Que c´est parce que tu lui rappelais un peu sa mère
Que la foudre n´a duré qu´un éclair
Madame, dame, femme de Toulouse
De toi, j´avoue, je suis un peu jalouse
Toi qui, d´un tout petit coup d´aile d´amante volage
L´as laissé, tout penaud, sur le carrelage
Mesdames, dames, femmes de mon homme
Plus il approche et plus je vous pardonne
Le charme ravageur de vos yeux verts, de vos yeux bruns
Votre pierre posée sur son chemin
Mesdames, dames, femmes, peut-être bien
Que c´est grâce à vous que je tiens sa main
Que de ses failles qui, sur vous, sont restées des blessures
Il ne me reste que les égratignures
Mesdames, dames, femmes, j´ vous dis merci
Vous qui m´avez un peu chauffé le lit
Je vous connais de loin et vous, vous ne me savez pas
Pourvu qu´aucune autre ne sache de moi
Mais si madame, femme de nulle part
Tu rencontrais mon homme un peu plus tard
Je voudrais qu´aujourd´hui, on ne s´en veuille pas
Si j´ai laissé du gravier sous ses pas
Je sais, oui, tout de vous par le bonhomme
Qui, avant de venir s´allonger au creux de mon lit
A rendu douces quelques-unes de vos nuits
Madame, dame, femme de Valence
Toi, tu sais de lui toute son enfance
Il me parle de toi comme il parlerait de sa sœur
Tu n´es pas celle qui a percé son cœur
Madame, dame, femme de Nanterre
Il ne t´a jamais avoué, j´espère,
Que c´est parce que tu lui rappelais un peu sa mère
Que la foudre n´a duré qu´un éclair
Madame, dame, femme de Toulouse
De toi, j´avoue, je suis un peu jalouse
Toi qui, d´un tout petit coup d´aile d´amante volage
L´as laissé, tout penaud, sur le carrelage
Mesdames, dames, femmes de mon homme
Plus il approche et plus je vous pardonne
Le charme ravageur de vos yeux verts, de vos yeux bruns
Votre pierre posée sur son chemin
Mesdames, dames, femmes, peut-être bien
Que c´est grâce à vous que je tiens sa main
Que de ses failles qui, sur vous, sont restées des blessures
Il ne me reste que les égratignures
Mesdames, dames, femmes, j´ vous dis merci
Vous qui m´avez un peu chauffé le lit
Je vous connais de loin et vous, vous ne me savez pas
Pourvu qu´aucune autre ne sache de moi
Mais si madame, femme de nulle part
Tu rencontrais mon homme un peu plus tard
Je voudrais qu´aujourd´hui, on ne s´en veuille pas
Si j´ai laissé du gravier sous ses pas