Ballade de l'humeur vagabonde
par Jeanne Moreau
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Je me moque du printemps
Et ne vis qu´à contretemps
Je me laisse glisser dans le courant
Des amours brèves et pourtant
J´ai parfois la nostalgie
D´un autre genre de vie
Entre deux eaux, calme, lisse et ravie
Je flotterai sans envie
Sans passion et sans amour
Mais dès l´été, de retour
Je souris à celui qui à son tour
Reviendra troubler mes jours
Mes nuits, mon calme et mes rêves
Et saura m´aimer sans trêve
Et tant pis si l´étreinte paraît brève
Le jour bien vite se lève
Mes amours d´une saison
Je les quitte sans façon
Ça va, ça vient, il en reste un soupçon
De plaisir, de déception
Il ne faut rien regretter
Après l´hiver, c´est l´été
Et aujourd´hui comme hier
Je serai prête à tout recommencer
Et ne vis qu´à contretemps
Je me laisse glisser dans le courant
Des amours brèves et pourtant
J´ai parfois la nostalgie
D´un autre genre de vie
Entre deux eaux, calme, lisse et ravie
Je flotterai sans envie
Sans passion et sans amour
Mais dès l´été, de retour
Je souris à celui qui à son tour
Reviendra troubler mes jours
Mes nuits, mon calme et mes rêves
Et saura m´aimer sans trêve
Et tant pis si l´étreinte paraît brève
Le jour bien vite se lève
Mes amours d´une saison
Je les quitte sans façon
Ça va, ça vient, il en reste un soupçon
De plaisir, de déception
Il ne faut rien regretter
Après l´hiver, c´est l´été
Et aujourd´hui comme hier
Je serai prête à tout recommencer