Ce soir dans mes draps
par Jeanne Plante
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Ce soir, dans mes draps
Ton absence
Pas un bruit, seule la voix
Du silence
Peut-être, oui, je dors
Qu´est-ce qu´un souvenir?
Et puis, si c´est le sort,
À quoi bon réfléchir?
Je laisse venir en moi
Ce que porte le vent
Je t´emmène avec moi
Vers les sables mouvants
Le courant nous entraîne
Sur un lac immense
Au bout duquel se dressent
Les montagnes qui dansent
Au bout duquel
Les montagnes dansent
Le soleil rigole
Dans le coin d´ la page blanche
On dirait un dessin
De ma petite enfance
Nos silhouettes se dessinent
Sur le sable blanc
Nos ombres sont le signe
Que nous sommes vivants
En haut de la colline
Discutent les nuages
Qui, d´un coup, s´agglutinent
Ça y est! C´est l´orage
Les couleurs sous la pluie
S´effacent doucement
Sous le papier remue
L´impuissant ouragan
Sous le papier
L´impuissant ouragan
Je vois tout à l´envers
Évitant les rafales
Au-dessus de la mer
J´ai le cœur qui s´emballe
Le temps retient ma chute
Au-dessus des courants
Sur le vide, mon corps butte
Et je reste en suspens
Oui, je te vois encore
Me parler doucement
Ta tête penchée sur moi
Tes bras me caressant
Mon amour me dévore
N´est-ce qu´un souvenir?
Peut-être si je dors
Tu vas me revenir
Peut-être
Tu vas me revenir
Ce soir dans mes draps
La violence
Pas un cri, seule la voix
Du silence
Mais qu´est-ce que tu fous?
J´ai envie d´ t´embrasser
J´ deviens folle, j´ vois tout flou
Où es-tu donc passé?
Depuis qu´on s´est quitté
Tremblants sur le trottoir
Mon cœur décomposé
S´accroche à sa mémoire
Il crie à mon désir
"Je t´en prie, retiens-toi
À quoi sert de souffrir?
Aie confiance, suis moi
Laisse donc tes soupirs
Je t´emmène avec moi" {x2}
Ton absence
Pas un bruit, seule la voix
Du silence
Peut-être, oui, je dors
Qu´est-ce qu´un souvenir?
Et puis, si c´est le sort,
À quoi bon réfléchir?
Je laisse venir en moi
Ce que porte le vent
Je t´emmène avec moi
Vers les sables mouvants
Le courant nous entraîne
Sur un lac immense
Au bout duquel se dressent
Les montagnes qui dansent
Au bout duquel
Les montagnes dansent
Le soleil rigole
Dans le coin d´ la page blanche
On dirait un dessin
De ma petite enfance
Nos silhouettes se dessinent
Sur le sable blanc
Nos ombres sont le signe
Que nous sommes vivants
En haut de la colline
Discutent les nuages
Qui, d´un coup, s´agglutinent
Ça y est! C´est l´orage
Les couleurs sous la pluie
S´effacent doucement
Sous le papier remue
L´impuissant ouragan
Sous le papier
L´impuissant ouragan
Je vois tout à l´envers
Évitant les rafales
Au-dessus de la mer
J´ai le cœur qui s´emballe
Le temps retient ma chute
Au-dessus des courants
Sur le vide, mon corps butte
Et je reste en suspens
Oui, je te vois encore
Me parler doucement
Ta tête penchée sur moi
Tes bras me caressant
Mon amour me dévore
N´est-ce qu´un souvenir?
Peut-être si je dors
Tu vas me revenir
Peut-être
Tu vas me revenir
Ce soir dans mes draps
La violence
Pas un cri, seule la voix
Du silence
Mais qu´est-ce que tu fous?
J´ai envie d´ t´embrasser
J´ deviens folle, j´ vois tout flou
Où es-tu donc passé?
Depuis qu´on s´est quitté
Tremblants sur le trottoir
Mon cœur décomposé
S´accroche à sa mémoire
Il crie à mon désir
"Je t´en prie, retiens-toi
À quoi sert de souffrir?
Aie confiance, suis moi
Laisse donc tes soupirs
Je t´emmène avec moi" {x2}