L'été la france
par Jofroi
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Quand vient l´été où tout s´arrête
Tu te choisis deux, trois chemises
Des espadrilles, des cigarettes
Tu empiles tout dans ta valise {x2}
Tu t´en vas voir la vie des autres
Leur soleil, leurs forêts, leurs joies
Tu t´en vas oublier les nôtres
Nos pluies, nos tristesses et nos bois {x2}
Dans le ciel d´août, pas un nuage
Le vent, les voiliers, les voyages
Le vin, les vignes, les feuillages
Y a tout ce qu´il faut, tous les mirages {x2}
Dans ses coins les plus reculés
A l´ombre triste des cathédrales
Ou sous ses oliviers brûlés
L´été, la France c´est pas mal {x2}
Sous les pins ou les châtaigniers
Sur les rivages ou les collines
Y a plus d´esclave résigné
Y a plus ni prince ni famine {x2}
Pour toi, tout va sur des roulettes
Les indigènes ont l´air heureux
Les marins portent la casquette
Les paysans le béret bleu {x2}
Au fond, j´ dis ça, c´est pour causer
Chaque année, je pars comme toi
Dans un pays qu´ j´ai inventé
Où j´essaie d´ croire que j´ suis chez moi {x2}
Une vieille maison de pierre
Perdue au fond de la vallée
Trempe ses murs dans la rivière
Et regarde l´eau s´en aller {x2}
Et moi, debout, je suis en reste
Je crie, la nuit, sur mon rocher
Au ciel que soudain j´ le déteste
Parce qu´il ne veut pas s´ rapprocher {x2}
Je suis un drôle de voyageur
A m´en venir et m´en aller
Parlant d´ici, parlant d´ailleurs
Sans jamais même m´installer
Sans jamais pouvoir m´installer
Et si je finis par mourir
Sans avoir pu me décider
C´est du temps passé à courir
Après des mots ou des idées {x2}
Alors, quand revient la lumière
Ça finit comme ça chaque fois
Je passe au bistrot prendre un verre
Et puis je retourne chez moi {x2}
Tu te choisis deux, trois chemises
Des espadrilles, des cigarettes
Tu empiles tout dans ta valise {x2}
Tu t´en vas voir la vie des autres
Leur soleil, leurs forêts, leurs joies
Tu t´en vas oublier les nôtres
Nos pluies, nos tristesses et nos bois {x2}
Dans le ciel d´août, pas un nuage
Le vent, les voiliers, les voyages
Le vin, les vignes, les feuillages
Y a tout ce qu´il faut, tous les mirages {x2}
Dans ses coins les plus reculés
A l´ombre triste des cathédrales
Ou sous ses oliviers brûlés
L´été, la France c´est pas mal {x2}
Sous les pins ou les châtaigniers
Sur les rivages ou les collines
Y a plus d´esclave résigné
Y a plus ni prince ni famine {x2}
Pour toi, tout va sur des roulettes
Les indigènes ont l´air heureux
Les marins portent la casquette
Les paysans le béret bleu {x2}
Au fond, j´ dis ça, c´est pour causer
Chaque année, je pars comme toi
Dans un pays qu´ j´ai inventé
Où j´essaie d´ croire que j´ suis chez moi {x2}
Une vieille maison de pierre
Perdue au fond de la vallée
Trempe ses murs dans la rivière
Et regarde l´eau s´en aller {x2}
Et moi, debout, je suis en reste
Je crie, la nuit, sur mon rocher
Au ciel que soudain j´ le déteste
Parce qu´il ne veut pas s´ rapprocher {x2}
Je suis un drôle de voyageur
A m´en venir et m´en aller
Parlant d´ici, parlant d´ailleurs
Sans jamais même m´installer
Sans jamais pouvoir m´installer
Et si je finis par mourir
Sans avoir pu me décider
C´est du temps passé à courir
Après des mots ou des idées {x2}
Alors, quand revient la lumière
Ça finit comme ça chaque fois
Je passe au bistrot prendre un verre
Et puis je retourne chez moi {x2}