L'oiseau qui vient de france
par Joseph Fournier De Belleval
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Un matin du printemps dernier
Dans une bourgade lointaine
Un petit oiseau printanier
Vint montrer son aile d´ébène,
Un enfant aux jolis yeux bleus
Aperçut la brune hirondelle
Et, connaissant l´oiseau fidèle,
Le salua d´un air joyeux
Les cœurs palpitaient d´espérance
Et l´enfant disait aux soldats
"Sentinelles, ne tirez pas
Sentinelles, ne tirez pas
C´est un oiseau qui vient de France"
La messagère du printemps
Se reposait de son voyage
Quand un vieillard aux cheveux blancs
Vint à passer par le village,
Un cri joyeux poussé dans l´air
Lui fit soudain lever la tête
Et, comme aux anciens jours de fête,
Son œil brilla d´un regard fier
Les cœurs palpitaient d´espérance
Et le vieillard dit aux soldats
"Sentinelles, ne tirez pas
Sentinelles, ne tirez pas
C´est un oiseau qui vient de France"
Tous les matins et tous les soirs
Épiant son retour, peut-être,
Une fillette aux rubans noirs
Apparaissait à sa fenêtre,
L´oiseau charmant vint s´y poser
En dépit des soldats en armes
Et l´enfant, essuyant ses larmes,
Mit sur son aile un long baiser
Les cœurs palpitaient d´espérance
Et la belle dit aux soldats
"Sentinelles, ne tirez pas
Sentinelles, ne tirez pas
C´est un oiseau qui vient de France"
Il venait de la plaine en fleurs
Et tous les yeux suivaient sa trace
Car il portait nos trois couleurs
Qui flottaient gaiement dans l´espace
Mais un soldat vise et fait feu,
Un long cri part et l´hirondelle,
Tout à coup refermant son aile,
Tombe expirante du ciel bleu
Il faut au cœur une espérance,
Rayon divin qui ne meurt pas
Mais l´oiseau qui chantait là-bas,
Mais l´oiseau qui chantait là-bas
Ne verra plus le ciel de France.
Dans une bourgade lointaine
Un petit oiseau printanier
Vint montrer son aile d´ébène,
Un enfant aux jolis yeux bleus
Aperçut la brune hirondelle
Et, connaissant l´oiseau fidèle,
Le salua d´un air joyeux
Les cœurs palpitaient d´espérance
Et l´enfant disait aux soldats
"Sentinelles, ne tirez pas
Sentinelles, ne tirez pas
C´est un oiseau qui vient de France"
La messagère du printemps
Se reposait de son voyage
Quand un vieillard aux cheveux blancs
Vint à passer par le village,
Un cri joyeux poussé dans l´air
Lui fit soudain lever la tête
Et, comme aux anciens jours de fête,
Son œil brilla d´un regard fier
Les cœurs palpitaient d´espérance
Et le vieillard dit aux soldats
"Sentinelles, ne tirez pas
Sentinelles, ne tirez pas
C´est un oiseau qui vient de France"
Tous les matins et tous les soirs
Épiant son retour, peut-être,
Une fillette aux rubans noirs
Apparaissait à sa fenêtre,
L´oiseau charmant vint s´y poser
En dépit des soldats en armes
Et l´enfant, essuyant ses larmes,
Mit sur son aile un long baiser
Les cœurs palpitaient d´espérance
Et la belle dit aux soldats
"Sentinelles, ne tirez pas
Sentinelles, ne tirez pas
C´est un oiseau qui vient de France"
Il venait de la plaine en fleurs
Et tous les yeux suivaient sa trace
Car il portait nos trois couleurs
Qui flottaient gaiement dans l´espace
Mais un soldat vise et fait feu,
Un long cri part et l´hirondelle,
Tout à coup refermant son aile,
Tombe expirante du ciel bleu
Il faut au cœur une espérance,
Rayon divin qui ne meurt pas
Mais l´oiseau qui chantait là-bas,
Mais l´oiseau qui chantait là-bas
Ne verra plus le ciel de France.