(la chanson d') abhu newes
par Juliette
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Il s´est montré vêtu de lin
A la blancheur de lait
Ses yeux frais comme le matin
Sous ses paupières languissaient,
Et les roses tendres de ses joues
Bénissaient qui les a créées,
Je le regardai d´un regard fou
Et lui parlai d´une voix brisée
"Pourquoi passes-tu sans me voir
Alors que je consens à me livrer
Entre tes mains aux doigts d´ivoire,
A te faire don de ma liberté?"
Il me répondit "Regarde en silence
L´objet de tes instances!
Blanc est mon corps, blanc est le lin
Blanc mon visage et blanc mon destin
C´est Blanc sur Blanc
Et Blanc sur Blanc!"
Il s´est montré dans un habit
Rouge comme ses procédés cruels.
Enflammées par le vin et l´envie
Mes paroles devinrent un appel :
"Pourquoi, lui dis-je, malgré ton teint
Blanc comme l´astre de la nuit
Rougissent tes joues de satin
Colorées par le sang de ma vie?"
"L´Aube me prêta son vêtement,
Dit-il, mais le Soleil lui-même
A prêté ses dards ardents
Pour habiller celui qu´il aime!
Regarde, regarde sans rien dire
L´objet de ton désir
Rouges sont mes joues, rouge mon habit
Rouges mes lèvres et le vin qui les unit
C´est Rouge sur Rouge
Et Rouge sur Rouge!"
Il s´est montré vêtu de noir
Noir comme la sombre nuit
Ne daigna me donner un regard
Peu soucieux de mes soucis
Et je lui dis "Ne vois-tu pas d´ici
Exulter mes envieux et rire mes ennemis
Qui voient ton abandon et voient mon désespoir?
Ah! Je le sais bien que tout n´est plus que noir!
Noirs sont tes yeux, noire ta chevelure
Noir ton habit et noire ma déchirure!
C´est Noir sur Noir
Et Noir sur Noir."
A la blancheur de lait
Ses yeux frais comme le matin
Sous ses paupières languissaient,
Et les roses tendres de ses joues
Bénissaient qui les a créées,
Je le regardai d´un regard fou
Et lui parlai d´une voix brisée
"Pourquoi passes-tu sans me voir
Alors que je consens à me livrer
Entre tes mains aux doigts d´ivoire,
A te faire don de ma liberté?"
Il me répondit "Regarde en silence
L´objet de tes instances!
Blanc est mon corps, blanc est le lin
Blanc mon visage et blanc mon destin
C´est Blanc sur Blanc
Et Blanc sur Blanc!"
Il s´est montré dans un habit
Rouge comme ses procédés cruels.
Enflammées par le vin et l´envie
Mes paroles devinrent un appel :
"Pourquoi, lui dis-je, malgré ton teint
Blanc comme l´astre de la nuit
Rougissent tes joues de satin
Colorées par le sang de ma vie?"
"L´Aube me prêta son vêtement,
Dit-il, mais le Soleil lui-même
A prêté ses dards ardents
Pour habiller celui qu´il aime!
Regarde, regarde sans rien dire
L´objet de ton désir
Rouges sont mes joues, rouge mon habit
Rouges mes lèvres et le vin qui les unit
C´est Rouge sur Rouge
Et Rouge sur Rouge!"
Il s´est montré vêtu de noir
Noir comme la sombre nuit
Ne daigna me donner un regard
Peu soucieux de mes soucis
Et je lui dis "Ne vois-tu pas d´ici
Exulter mes envieux et rire mes ennemis
Qui voient ton abandon et voient mon désespoir?
Ah! Je le sais bien que tout n´est plus que noir!
Noirs sont tes yeux, noire ta chevelure
Noir ton habit et noire ma déchirure!
C´est Noir sur Noir
Et Noir sur Noir."