Les souvenirs
par Juliette
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Ils sont d´une saison
Qui s´en va en voyage
Avec le vent du temps
Pour éternel bagage,
Ils sont d´une saison
Qui n´a même plus de nom
Et qui n´en finit pas
De nous plisser le front,
Ils sont d´une saison
Qui passe à la maison
Sans fruit et sans soleil
Avec à l´horizon
La fumée de nuages
Qui s´étirent au loin
Et qui n´en finit pas
De nous tendre la main
Ils sont cette musique
Qui ressurgit soudain
Sur les sillons d´un disque
L´espace d´un matin
Et s´ils sourient parfois
Sous un rayon d´hiver
C´est parce qu´ils ont vaincu
Nos chagrins éphémères
Alors, le cœur battant
Ils viennent en riant
Les bras chargés de fleurs
Aux pétales d´argent
Alors le cœur en larmes
Je leur ouvre ma porte
Et je ferme les yeux
Sous leurs bras qui m´emportent
Ils sont comme la vague
A la pointe du jour
Avec les vents du sable
Pour éternel parcours,
Ils sont les coquillages
D´une plage sans nom
De fidèles rivages
Où meurent les poissons
Et s´ils pleurent parfois
Sous un rayon de Lune
C´est parce qu´ils ont perdu
Dans un désert de brume
Ce visage d´enfant
Qui leur tendait les bras
Cette femme d´antan
Qui n´est déjà plus là
Ils l´attendent pourtant
Derrière les rideaux
Et ils restent longtemps
Mais s´endorment bientôt,
Ils sont d´une saison
Qui ne veut pas mourir
Et qui n´en finit pas
De compter nos soupirs
Ils sont l´ombre de l´autre
Qui n´est déjà plus là
Et suivent le cortège
Toujours à pas de chat
Et quand on les oublie
Ils ne nous oublient pas
Et n´en finissent pas
De nous parler tout bas
Qui s´en va en voyage
Avec le vent du temps
Pour éternel bagage,
Ils sont d´une saison
Qui n´a même plus de nom
Et qui n´en finit pas
De nous plisser le front,
Ils sont d´une saison
Qui passe à la maison
Sans fruit et sans soleil
Avec à l´horizon
La fumée de nuages
Qui s´étirent au loin
Et qui n´en finit pas
De nous tendre la main
Ils sont cette musique
Qui ressurgit soudain
Sur les sillons d´un disque
L´espace d´un matin
Et s´ils sourient parfois
Sous un rayon d´hiver
C´est parce qu´ils ont vaincu
Nos chagrins éphémères
Alors, le cœur battant
Ils viennent en riant
Les bras chargés de fleurs
Aux pétales d´argent
Alors le cœur en larmes
Je leur ouvre ma porte
Et je ferme les yeux
Sous leurs bras qui m´emportent
Ils sont comme la vague
A la pointe du jour
Avec les vents du sable
Pour éternel parcours,
Ils sont les coquillages
D´une plage sans nom
De fidèles rivages
Où meurent les poissons
Et s´ils pleurent parfois
Sous un rayon de Lune
C´est parce qu´ils ont perdu
Dans un désert de brume
Ce visage d´enfant
Qui leur tendait les bras
Cette femme d´antan
Qui n´est déjà plus là
Ils l´attendent pourtant
Derrière les rideaux
Et ils restent longtemps
Mais s´endorment bientôt,
Ils sont d´une saison
Qui ne veut pas mourir
Et qui n´en finit pas
De compter nos soupirs
Ils sont l´ombre de l´autre
Qui n´est déjà plus là
Et suivent le cortège
Toujours à pas de chat
Et quand on les oublie
Ils ne nous oublient pas
Et n´en finissent pas
De nous parler tout bas