Les yeux d'or
par Juliette
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Dans la nuit
Quand la fatigue endort
Les tours et les palaces
Moi, j´épie
En secret les yeux d´or
Des façades d´en face
J´affabule, je rêve, j´invente des vies
Je bâtis des romans que je brode à l´envi
Enviant
Ces drames qui se trament et, terribles ou cocasses,
Face à mes jours trop fades, étincellent d´un strass
Envoûtant
Qu´ils cillent, qu´ils clignotent
Se voilent, papillotent
Ou s´éteignent, j´adore
Espionner les yeux d´or
Moi, j´épie
En secret les yeux d´or
Des façades d´en face
J´envahis
Vos intimes décors
Sans y laisser de trace
Je sais tout, je vois tout, tous les faits, tous les gestes
Et quand le rideau tombe, j´imagine le reste
Si tentant
Que je ris, je frémis, je brûle de belles fièvres
Éperdue de désir en songeant à des lèvres
S´unissant
Qu´ils me fassent rougir
Qu´ils me fassent gémir
Ou soupirer, j´adore
Espionner les yeux d´or
J´envahis
Les intimes décors
Sans y laisser de trace
Et tandis
Que le monde m´ignore
Moi, je sais ses menaces
A l´heure des bas instincts, des incestes et des crimes
Je vois l´instant précis des destins, dans l´abîme
Basculant
Le couteau qui se lève, le poing qui se dresse
La corde pour se pendre, l´enfant dans la détresse
Impuissant
Que j´aie peur à mourir
Et jusqu´à m´en salir
Qu´importe; moi, j´adore
Espionner les yeux d´or
Et tandis
Que le monde m´ignore
Moi, je sais ses menaces
Dans la nuit
Quand la fatigue endort
Les tours et les palaces
A l´affût, immobile derrière mon œil d´or
Sentinelle veillant sur un sombre trésor
Redoutant
Qu´en relevant la tête, on croise mon regard
Que l´on ouvre ma porte, qu´une voix dans le noir
En riant
Dise aussi "Moi, j´adore
Espionner les yeux d´or"
Quand la fatigue endort
Les tours et les palaces
Moi, j´épie
En secret les yeux d´or
Des façades d´en face
J´affabule, je rêve, j´invente des vies
Je bâtis des romans que je brode à l´envi
Enviant
Ces drames qui se trament et, terribles ou cocasses,
Face à mes jours trop fades, étincellent d´un strass
Envoûtant
Qu´ils cillent, qu´ils clignotent
Se voilent, papillotent
Ou s´éteignent, j´adore
Espionner les yeux d´or
Moi, j´épie
En secret les yeux d´or
Des façades d´en face
J´envahis
Vos intimes décors
Sans y laisser de trace
Je sais tout, je vois tout, tous les faits, tous les gestes
Et quand le rideau tombe, j´imagine le reste
Si tentant
Que je ris, je frémis, je brûle de belles fièvres
Éperdue de désir en songeant à des lèvres
S´unissant
Qu´ils me fassent rougir
Qu´ils me fassent gémir
Ou soupirer, j´adore
Espionner les yeux d´or
J´envahis
Les intimes décors
Sans y laisser de trace
Et tandis
Que le monde m´ignore
Moi, je sais ses menaces
A l´heure des bas instincts, des incestes et des crimes
Je vois l´instant précis des destins, dans l´abîme
Basculant
Le couteau qui se lève, le poing qui se dresse
La corde pour se pendre, l´enfant dans la détresse
Impuissant
Que j´aie peur à mourir
Et jusqu´à m´en salir
Qu´importe; moi, j´adore
Espionner les yeux d´or
Et tandis
Que le monde m´ignore
Moi, je sais ses menaces
Dans la nuit
Quand la fatigue endort
Les tours et les palaces
A l´affût, immobile derrière mon œil d´or
Sentinelle veillant sur un sombre trésor
Redoutant
Qu´en relevant la tête, on croise mon regard
Que l´on ouvre ma porte, qu´une voix dans le noir
En riant
Dise aussi "Moi, j´adore
Espionner les yeux d´or"