Mas amor
par La Mc Malcriado
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Mayra:
Nos da mas amor a mininos di rua, na Praia na Luanda, mininos na ragazu, hommi di manha
Stomy:
Fuchinke est un gosse native de São Vicente, vole pour manger, fait la manche deux, trois, quatre, cinq cents,
Tudo gente conchel, tudo gente gosta d´ele, plicia tanbem ele ka tem documente.
(Tout le monde le connait, on l´aime bien, même la police, il n´a pas de papiers)
Oh João no salta kel parede la tem cumida,
(Oh joão, nous sautons ce mur, là il y a à manger)
Bébé à tête de tueur il n´a pas de tuteur,
Eh bô Caca bem mos, m´ta sperob.
(Eh toi, Caca, viens mec, je t´attends)
Personne sait s´il a mère, père, frère ou soeur,
Les pieds nus il marche dans la rue, dort dehors c´est son univers, fait les terrasses des bars, finit tous les verres, dans tous les ghettos du monde j´ai vu ça au Cap-Vert.
JP:
C´est pour tous les jeunes lâchés, enfance gâchée, qui trainent livrés à eux-mêmes et qui mènent une vie à l´arrachée, cachée aux yeux du monde, l´orphelin vit dans son monde, accroché à des rêves, trop près de la réalité.
S´bô podé bo tem k´ijda, ka bô tem med da, abri bô coraçon no tem kjunta, s´bô fcha oi ka ta da,
(Si tu peux tu dois aider, n´aie pas peur d´aider, ouvre ton coeur, nous devons nous unir, si tu fermes les yeux ça ne va pas)
j´ai la rime humanitaire pour tous les frères qui subissent la misère ness terra.
Izé:
Je veux entendre la Ola pour les enfants des favelas, de Paris à Manille en passant par Praia, je veux pas de Rémi sans famille, je veux plus de ça.
E ka facil di vivi so sem pai, é ka facil di vivi so sem mae, sem irma, sem irmon, ça fait mal. E ka facil di vivi so, ess mundu é duédo.
(Ca n´est pas facile de vivre sans père, sans mère, sans soeur, sans frère, ça n´est pas facile de vivre seul, ce monde est dingue)
Mayra:
Kondé bo oia um minino, pensa m´el é bo irmon, pensa m´el é bô fidje, oia funte d´sé coraçon, solidon k´ta la, é mas grande do que el, sol é sé pai, lua é sé mae, braça um minino bo t´compo mundu
(Quand tu vois un enfant, pense qu´il est ton frère, pense qu´il est ton fils, regarde au fond de son coeur, la grande solitude qui s´y trouve, plus grande que lui, avec le soleil pour père et la lune pour mère, prends un enfant dans tes bras et tu améliores le monde)
Jacky Brown:
Une pensée à tous ces enfants abandonnés, laissés sur le bas-côté que la vie n´a pas aidée, non non... Enfants de la rue, seul monde et sans issue, sur leurs visages le sourire a disparu, même dans leurs yeux les étoiles ne brillent plus, oi, l´amour les a perdus de vue.
Nos da mas amor a mininos di rua, na Praia na Luanda, mininos na ragazu, hommi di manha
Stomy:
Fuchinke est un gosse native de São Vicente, vole pour manger, fait la manche deux, trois, quatre, cinq cents,
Tudo gente conchel, tudo gente gosta d´ele, plicia tanbem ele ka tem documente.
(Tout le monde le connait, on l´aime bien, même la police, il n´a pas de papiers)
Oh João no salta kel parede la tem cumida,
(Oh joão, nous sautons ce mur, là il y a à manger)
Bébé à tête de tueur il n´a pas de tuteur,
Eh bô Caca bem mos, m´ta sperob.
(Eh toi, Caca, viens mec, je t´attends)
Personne sait s´il a mère, père, frère ou soeur,
Les pieds nus il marche dans la rue, dort dehors c´est son univers, fait les terrasses des bars, finit tous les verres, dans tous les ghettos du monde j´ai vu ça au Cap-Vert.
JP:
C´est pour tous les jeunes lâchés, enfance gâchée, qui trainent livrés à eux-mêmes et qui mènent une vie à l´arrachée, cachée aux yeux du monde, l´orphelin vit dans son monde, accroché à des rêves, trop près de la réalité.
S´bô podé bo tem k´ijda, ka bô tem med da, abri bô coraçon no tem kjunta, s´bô fcha oi ka ta da,
(Si tu peux tu dois aider, n´aie pas peur d´aider, ouvre ton coeur, nous devons nous unir, si tu fermes les yeux ça ne va pas)
j´ai la rime humanitaire pour tous les frères qui subissent la misère ness terra.
Izé:
Je veux entendre la Ola pour les enfants des favelas, de Paris à Manille en passant par Praia, je veux pas de Rémi sans famille, je veux plus de ça.
E ka facil di vivi so sem pai, é ka facil di vivi so sem mae, sem irma, sem irmon, ça fait mal. E ka facil di vivi so, ess mundu é duédo.
(Ca n´est pas facile de vivre sans père, sans mère, sans soeur, sans frère, ça n´est pas facile de vivre seul, ce monde est dingue)
Mayra:
Kondé bo oia um minino, pensa m´el é bo irmon, pensa m´el é bô fidje, oia funte d´sé coraçon, solidon k´ta la, é mas grande do que el, sol é sé pai, lua é sé mae, braça um minino bo t´compo mundu
(Quand tu vois un enfant, pense qu´il est ton frère, pense qu´il est ton fils, regarde au fond de son coeur, la grande solitude qui s´y trouve, plus grande que lui, avec le soleil pour père et la lune pour mère, prends un enfant dans tes bras et tu améliores le monde)
Jacky Brown:
Une pensée à tous ces enfants abandonnés, laissés sur le bas-côté que la vie n´a pas aidée, non non... Enfants de la rue, seul monde et sans issue, sur leurs visages le sourire a disparu, même dans leurs yeux les étoiles ne brillent plus, oi, l´amour les a perdus de vue.