La cambrioleuse
par L'Arbre Des Possibles
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Asseyez-vous gentiment,
Sur votre amie la chaise.
Obéissez calmement,
Et y´aura pas d´malaise.
Je ne suis pas une vendeuse,
Malgré mon regard charmant,
Seul´ment une cambrioleuse,
Qui vole des objets parlants.
Les hommes sont prévisibles,
Qu´ils soient rebelles ou dociles,
Ils tombent tous dans mes fils,
Je n´ai qu´à battre des cils.
Ne vous d´mandez pas pourquoi,
Je pique tout ce que je vois.
Le talent ça n´se gâche pas,
Délicieuse cleptomania!
Quelle belle machine je vois-là,
Faisant des cafés colombiens,
Meilleurs que ceux des incas!
Je n´suis pas venue pour rien.
Il était temps que j´allège,
Vos armoires et vos buffets.
Vous aurez le privilège,
De vous sentir plus léger.
Avouez que je vous soulage,
En emportant mon larcin,
Bénissez donc mon passage,
La cacophonie prend fin.
Vous n´entendrez ni le son,
De l´assourdissant réveil,
Ni celui de l´édredon,
Le matin dans vos oreilles.
Vous défendez leur présence,
Mais ce sont des parasites,
Qui grignotent votre silence,
Leur nuisance est sans limite.
Votre vie est un enfer,
Mais vous ne remarquez rien.
Pas la peine de vous en faire,
Vous pourrez vivre aussi bien.
Sur votre amie la chaise.
Obéissez calmement,
Et y´aura pas d´malaise.
Je ne suis pas une vendeuse,
Malgré mon regard charmant,
Seul´ment une cambrioleuse,
Qui vole des objets parlants.
Les hommes sont prévisibles,
Qu´ils soient rebelles ou dociles,
Ils tombent tous dans mes fils,
Je n´ai qu´à battre des cils.
Ne vous d´mandez pas pourquoi,
Je pique tout ce que je vois.
Le talent ça n´se gâche pas,
Délicieuse cleptomania!
Quelle belle machine je vois-là,
Faisant des cafés colombiens,
Meilleurs que ceux des incas!
Je n´suis pas venue pour rien.
Il était temps que j´allège,
Vos armoires et vos buffets.
Vous aurez le privilège,
De vous sentir plus léger.
Avouez que je vous soulage,
En emportant mon larcin,
Bénissez donc mon passage,
La cacophonie prend fin.
Vous n´entendrez ni le son,
De l´assourdissant réveil,
Ni celui de l´édredon,
Le matin dans vos oreilles.
Vous défendez leur présence,
Mais ce sont des parasites,
Qui grignotent votre silence,
Leur nuisance est sans limite.
Votre vie est un enfer,
Mais vous ne remarquez rien.
Pas la peine de vous en faire,
Vous pourrez vivre aussi bien.