C'est la vie
par Léo Ferré
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La mer qui vient et puis qui va
La nuit qui fait gris tous les chats
Le jour qui traîne comme un chien
A la recherche de ton bien
Le pape qui prend le Boeing
Le gangster qui prend les sterling
L´auto qui rate son effet
L´avion qui n´arrive jamais
C´est la vie
La vierge qui attend l´amant
La putain qui vend ses serments
L´oiseau qui trouve son manger
A la barbe du boulanger
La loi qui met les gens au trou
Et celle qui te prend tes sous
La grève qui n´a rien donné
Le ministre dans le fumier
C´est la vie
Les fruits que nous ne cueillons plus
Et le silence qui s´est tu
Les armes qui sont défendues
Les uniformes de la rue
Les urnes de la connerie
Les plébiscites qui nous plient
Le Tyran qui mourra demain
Les pissenlits des lendemains
C´est la vie
Les jeunes que l´on dit perdus
Les parents qui ne parent plus
Les affections qu´on va faucher
Dans le champ des bars Elysées
Le macadam sur le pavé
Et les pavés d´ publicité
Si Monsieur Lévybref pouvait
Il imprimerait la Voie lactée
C´est la vie
Ces cosmonautes de deux sous
Qui marchent dans les astres mous
Les cons qui boivent du petit lait
Dans leurs boîtes de concentrés
L´aveuglement de notre amour
Et la mort qui bat le tambour
L´enfant que je ne t´ai pas fait
Toujours un d´ moins à s´emmerder
Dans la vie, dans la vie
La nuit qui fait gris tous les chats
Le jour qui traîne comme un chien
A la recherche de ton bien
Le pape qui prend le Boeing
Le gangster qui prend les sterling
L´auto qui rate son effet
L´avion qui n´arrive jamais
C´est la vie
La vierge qui attend l´amant
La putain qui vend ses serments
L´oiseau qui trouve son manger
A la barbe du boulanger
La loi qui met les gens au trou
Et celle qui te prend tes sous
La grève qui n´a rien donné
Le ministre dans le fumier
C´est la vie
Les fruits que nous ne cueillons plus
Et le silence qui s´est tu
Les armes qui sont défendues
Les uniformes de la rue
Les urnes de la connerie
Les plébiscites qui nous plient
Le Tyran qui mourra demain
Les pissenlits des lendemains
C´est la vie
Les jeunes que l´on dit perdus
Les parents qui ne parent plus
Les affections qu´on va faucher
Dans le champ des bars Elysées
Le macadam sur le pavé
Et les pavés d´ publicité
Si Monsieur Lévybref pouvait
Il imprimerait la Voie lactée
C´est la vie
Ces cosmonautes de deux sous
Qui marchent dans les astres mous
Les cons qui boivent du petit lait
Dans leurs boîtes de concentrés
L´aveuglement de notre amour
Et la mort qui bat le tambour
L´enfant que je ne t´ai pas fait
Toujours un d´ moins à s´emmerder
Dans la vie, dans la vie