Au temps de pierrot et colombine
par Les Compagnons De La Chanson
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Au temps de Pierrot et Colombine
Dans un monde moins fou qu´aujourd´hui
Pierrot n´avait pas d´automobile
Pour aller retrouver son amie
Il courait à perdre haleine
Sans s´arrêter aux fontaines
Qui coulaient, coulaient, coulaient
Quand Pierrot retrouvait Colombine
Pour aller l´emmener dans les bois
Pierrot n´ayant pas d´automobile
Prenait sa douce amie par le bras
Et les mots lui venaient
Et les phrases tournaient
Et Pierrot bavardait, bavardait, bavardait
Sans penser à l´embrasser
Et sans automobile
Au bras de Colombine
Il prenait tout son temps, tout son temps
Pour lui offrir ses vingt ans
Quand Pierrot rêvait de Colombine
Qu´il savait toute seule à la ville
Pierrot n´ayant pas de téléphone
Pour pouvoir appeler la mignonne
Allumait une chandelle
Et couchait sur le papier
Les choses les plus belles
Et Pierrot tout entier à sa plume
Ecrivait pour calmer son ardeur
Sous le regard distrait de la lune
Souriant devant tant de bonheur
Et les mots lui venaient
Et les phrases tournaient
Et son coeur chavirait, chavirait, chavirait
Dans le bleu de l´encrier
Et les mots voltigeaient
Et les phrases tournaient
Et quand venait le jour
Il restait
Plus de cent lettres d´amour
Quand Pierrot attendait Colombine
Qui faisait son travail à la ville
Pierrot n´avait pas d´électrophone
Pour tuer tout ce temps monotone
Il prenait sa mandoline
Composait des menuets, de jolies cavatines
Quand Pierrot épousa Colombine
Il était poète et musicien
Colombine chantait dans sa cuisine
En faisant sa lessive et son pain
Et sans automobile
Amoureux et tranquilles
Ils prenaient tout leur temps, tout leur temps
Pour s´aimer éperdument
Et sans le téléphone
Ils vécurent jusqu´à près de cent ans
Et ils eurent beaucoup d´enfants.
Dans un monde moins fou qu´aujourd´hui
Pierrot n´avait pas d´automobile
Pour aller retrouver son amie
Il courait à perdre haleine
Sans s´arrêter aux fontaines
Qui coulaient, coulaient, coulaient
Quand Pierrot retrouvait Colombine
Pour aller l´emmener dans les bois
Pierrot n´ayant pas d´automobile
Prenait sa douce amie par le bras
Et les mots lui venaient
Et les phrases tournaient
Et Pierrot bavardait, bavardait, bavardait
Sans penser à l´embrasser
Et sans automobile
Au bras de Colombine
Il prenait tout son temps, tout son temps
Pour lui offrir ses vingt ans
Quand Pierrot rêvait de Colombine
Qu´il savait toute seule à la ville
Pierrot n´ayant pas de téléphone
Pour pouvoir appeler la mignonne
Allumait une chandelle
Et couchait sur le papier
Les choses les plus belles
Et Pierrot tout entier à sa plume
Ecrivait pour calmer son ardeur
Sous le regard distrait de la lune
Souriant devant tant de bonheur
Et les mots lui venaient
Et les phrases tournaient
Et son coeur chavirait, chavirait, chavirait
Dans le bleu de l´encrier
Et les mots voltigeaient
Et les phrases tournaient
Et quand venait le jour
Il restait
Plus de cent lettres d´amour
Quand Pierrot attendait Colombine
Qui faisait son travail à la ville
Pierrot n´avait pas d´électrophone
Pour tuer tout ce temps monotone
Il prenait sa mandoline
Composait des menuets, de jolies cavatines
Quand Pierrot épousa Colombine
Il était poète et musicien
Colombine chantait dans sa cuisine
En faisant sa lessive et son pain
Et sans automobile
Amoureux et tranquilles
Ils prenaient tout leur temps, tout leur temps
Pour s´aimer éperdument
Et sans le téléphone
Ils vécurent jusqu´à près de cent ans
Et ils eurent beaucoup d´enfants.