Les amours brèves
par L'Espoir Williams
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La plupart des histoires d´amour
Font rimer amour et toujours
Pitié! Je demande une trêve
Pour enfin, en toute équité
Rendre leurs lettres de beauté
Aux amours brèves
Un jour déjà un peu ancien
J´étais tout jeune musicien
Vinrent valser dans mes parages
Deux tanagras aux yeux moqueurs
Deux sourires en accroche-cœurs
Deux corps peu sages
Une brune, un rien réservée
Une blonde plus énervée
Ou pour mieux dire : pétillante
Bientôt, sans fard, sans arti-
-fice à mon égard, elle se fit
Entreprenante
Je n´ai jamais tergiversé
Face aux avances de Circé
Cette fois-là pas davantage
L´exercice fut turbulent
Enthousiaste et même frôlant
Le surmenage
Ce fut bref : quatre jours passés
Mon amante déjà lassée
Se prit d´une passion soudaine
Pour un collègue de comptoir
Ravi, pourquoi lui en vouloir,
De cette aubaine
Déçu d´être ainsi délaissé
Mélancolique, un peu vexé
Je ruminais mon infortune
Quand mes yeux croisèrent des yeux
Que j´aurais dû regarder mieux
C´était la brune
Je découvris contre son corps
Bien plus qu´un simple réconfort
Mais un plein tonneau de caresses
Et moi, Danaïde à l´envers
Je n´ai pu vider sa réser-
-ve de tendresse
Au matin, c´était leur départ
Je n´étais pas des plus flambards
Lorsque je la perdis de vue
Je pensais renouer sans délai
Ainsi va la vie, je ne l´ai
Jamais revue
À ceux qui voient dans la durée
Le seul moyen de mesurer
De nos amours la réussite
Je dis qu´il est d´autres beautés
Qu´en ces jeux la fugacité
A ses mérites
Ce joyau, cet astre isolé
Que le temps n´a pu mutiler
Brille, aussi réel qu´un beau rêve
{x2:}
Et je rends grâce au professeur
Qui m´apprit un jour la douceur
Des amours brèves
Font rimer amour et toujours
Pitié! Je demande une trêve
Pour enfin, en toute équité
Rendre leurs lettres de beauté
Aux amours brèves
Un jour déjà un peu ancien
J´étais tout jeune musicien
Vinrent valser dans mes parages
Deux tanagras aux yeux moqueurs
Deux sourires en accroche-cœurs
Deux corps peu sages
Une brune, un rien réservée
Une blonde plus énervée
Ou pour mieux dire : pétillante
Bientôt, sans fard, sans arti-
-fice à mon égard, elle se fit
Entreprenante
Je n´ai jamais tergiversé
Face aux avances de Circé
Cette fois-là pas davantage
L´exercice fut turbulent
Enthousiaste et même frôlant
Le surmenage
Ce fut bref : quatre jours passés
Mon amante déjà lassée
Se prit d´une passion soudaine
Pour un collègue de comptoir
Ravi, pourquoi lui en vouloir,
De cette aubaine
Déçu d´être ainsi délaissé
Mélancolique, un peu vexé
Je ruminais mon infortune
Quand mes yeux croisèrent des yeux
Que j´aurais dû regarder mieux
C´était la brune
Je découvris contre son corps
Bien plus qu´un simple réconfort
Mais un plein tonneau de caresses
Et moi, Danaïde à l´envers
Je n´ai pu vider sa réser-
-ve de tendresse
Au matin, c´était leur départ
Je n´étais pas des plus flambards
Lorsque je la perdis de vue
Je pensais renouer sans délai
Ainsi va la vie, je ne l´ai
Jamais revue
À ceux qui voient dans la durée
Le seul moyen de mesurer
De nos amours la réussite
Je dis qu´il est d´autres beautés
Qu´en ces jeux la fugacité
A ses mérites
Ce joyau, cet astre isolé
Que le temps n´a pu mutiler
Brille, aussi réel qu´un beau rêve
{x2:}
Et je rends grâce au professeur
Qui m´apprit un jour la douceur
Des amours brèves