Philosophie de comptoir
par L'Espoir Williams
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Même s´il faut, ça va sans dire
Tenir nos excès en laisse
Nous, quand notre cœur chavire
Ou quand l´ moral est en baisse
Pour ranimer notre flamme
Du fond du tunnel, on brame
Ce refrain qui nous ressoude
Comme un sparadrap :
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras!
C´est un refrain salutaire
Qui peut servir à tout l´ monde
Que tu sois clerc de notaire,
Vraie rouquine ou fausse blonde
Qui qu´ tu sois, d´où que tu viennes
Auvergnat ou Irakienne
Que tu sois né à Brioude
Ou à Bassora
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Si t´as, un soir de tristesse
Carbonisé ta blanquette
Ou foiré ta bouillabaisse
Désespère pas d´ la fourchette
Rabats-toi sur l´ saint-nectaire
Finis quand même le sancerre
Va pas t´ finir au fast-food
C´est beaucoup trop gras!
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Ton banquier, une vraie canaille
T´a nettoyé l´ tiroir-caisse
Et les huissiers, cette racaille
T´ont tout piqué sauf tes fesses
Descends quand même chez Charlotte
T´en j´ter un avec les potes
Les laisse pas pourrir le goût de
Ton verre de syrah
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Portons un regard sévère
Sur les restrictions terribles
Assoiffant les sœurs, les frères
De cet Islam inflexible
Ça n´empêche pas qu´on admire
Tous les joyaux de l´Hégire
C´est pas l´Alcazar qu´on boude
C´est pas l´Alhambra
Mais vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Les grands rabbins, les grands prêtres
Pourtant experts en ripaille
Condamnent aussi, ces traîtres
Nos penchants pour la futaille
D´un jet qui n´ sent pas la rose
Compissons leur triste prose
Quoi qu´en dise le Talmud
Ou bien la Torah
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Quand viendra l´heure fatale
Balançons dans les orties
Les niaiseries sacerdotales
Et pour soigner sa sortie
Avant de lâcher la rampe
Avant d´éteindre la lampe
Braillons comme dernier baroud
Du fond de nos draps
Qu´il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Tenir nos excès en laisse
Nous, quand notre cœur chavire
Ou quand l´ moral est en baisse
Pour ranimer notre flamme
Du fond du tunnel, on brame
Ce refrain qui nous ressoude
Comme un sparadrap :
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras!
C´est un refrain salutaire
Qui peut servir à tout l´ monde
Que tu sois clerc de notaire,
Vraie rouquine ou fausse blonde
Qui qu´ tu sois, d´où que tu viennes
Auvergnat ou Irakienne
Que tu sois né à Brioude
Ou à Bassora
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Si t´as, un soir de tristesse
Carbonisé ta blanquette
Ou foiré ta bouillabaisse
Désespère pas d´ la fourchette
Rabats-toi sur l´ saint-nectaire
Finis quand même le sancerre
Va pas t´ finir au fast-food
C´est beaucoup trop gras!
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Ton banquier, une vraie canaille
T´a nettoyé l´ tiroir-caisse
Et les huissiers, cette racaille
T´ont tout piqué sauf tes fesses
Descends quand même chez Charlotte
T´en j´ter un avec les potes
Les laisse pas pourrir le goût de
Ton verre de syrah
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Portons un regard sévère
Sur les restrictions terribles
Assoiffant les sœurs, les frères
De cet Islam inflexible
Ça n´empêche pas qu´on admire
Tous les joyaux de l´Hégire
C´est pas l´Alcazar qu´on boude
C´est pas l´Alhambra
Mais vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Les grands rabbins, les grands prêtres
Pourtant experts en ripaille
Condamnent aussi, ces traîtres
Nos penchants pour la futaille
D´un jet qui n´ sent pas la rose
Compissons leur triste prose
Quoi qu´en dise le Talmud
Ou bien la Torah
Il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras
Quand viendra l´heure fatale
Balançons dans les orties
Les niaiseries sacerdotales
Et pour soigner sa sortie
Avant de lâcher la rampe
Avant d´éteindre la lampe
Braillons comme dernier baroud
Du fond de nos draps
Qu´il vaut mieux lever le coude
Que baisser les bras