Mes plus belles vacances
par Linda Lemay
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J´veux pas m´en aller
J´sais pas où j´en vais,
Mais j´me sens partir
J´me sens défaillir
J´sais pas c´qui m´attends
J´veux voir vos sourires
J´veux ret´nir longtemps
Mon dernier soupir...
J´ai peur d´aller là
Où y aurait personne
Où il ferait froid
J´ai peur du long somme
Prenez ma main fort
J´ai peur d´aller voir
Le pays des morts
J´ai du mal à croire...
A toutes ces histoires
Que l´on m´a apprises
On perçoit la gloire
Et qu´ça nous suffise
Je suis sans pardon
J´ai fui les églises
Mais je rêve de lampions
Dont ma santé guérisse
J´veux pas dire adieu
A tous ceux que j´aime
J´suis mal dans mon pieu
Mais j´me bats quand même
J´veux pas vous quitter
Mais j´me sens partir
J´veux pas qu´vous m´voyez
Jusqu´au bout souffrir
J´veux pas m´en aller
J´veux juste guérir
Mais j´suis condamné
C´est c´qu´on vient d´me dire
Alors j´vous en prie
Croyez au miracle
Mangez des osties
Ou jeûnez jusqu´à Pâques
Mais sauvez ma vie,
J´veux pas qu´mon heure sonne
Moi j´ai pas fini encore mon automne
J´veux jouer avec vous,
Sauter dans les feuilles
Je n´veux pas du tout
Franchir le grand seuil.
Venez me parler,
Même si j´vous oublie,
Même si vous m´souhaitez
L´ultime répit
Qui n´aurait pas peur
De s´perdre là bas
Moi j´prie le Seigneur
Mais mais j´le connais pas
J´veux pas m´en aller
Mais je vous vois bien
Doucement me guider
Vers ce long chemin
Qui mène pas du tout
A notre maison
Ce s´ra pas chez nous
Ma destination
J´sais bien qu´j´ai pas l´choix
Dîtes moi qu´c´est ok
Qu´on s´retrouv´ra
J´veux qu´vous promettiez
Que le ciel est doux
Comme du sable fin
Dîtes moi qu´au mois d´août
Je prendrais enfin
Mes plus belles vacances,
Celles dont j´ai besoin
Et celles qui je pense
Vous feront du bien
J´veux pas m´en aller
Mais j´vous fais confiance
Ma vie est usée
Les vôtres commencent
Prenez ma main fort
C´est maintenant ou rien
Sachez qu´j´entends l´or de ce que retient
Le silence tiède de vos bouches closes
Vos visages raides et vos cernes mauves
Vos visages ternes
Et tellement présents
Qui m´disent je t´aime
Sans l´dire vraiment
Sachez que j´entends c´que vous regrett´rez
Davoir de mon vivant jamais prononcé
Jamais prononcé
J´sais pas où j´en vais,
Mais j´me sens partir
J´me sens défaillir
J´sais pas c´qui m´attends
J´veux voir vos sourires
J´veux ret´nir longtemps
Mon dernier soupir...
J´ai peur d´aller là
Où y aurait personne
Où il ferait froid
J´ai peur du long somme
Prenez ma main fort
J´ai peur d´aller voir
Le pays des morts
J´ai du mal à croire...
A toutes ces histoires
Que l´on m´a apprises
On perçoit la gloire
Et qu´ça nous suffise
Je suis sans pardon
J´ai fui les églises
Mais je rêve de lampions
Dont ma santé guérisse
J´veux pas dire adieu
A tous ceux que j´aime
J´suis mal dans mon pieu
Mais j´me bats quand même
J´veux pas vous quitter
Mais j´me sens partir
J´veux pas qu´vous m´voyez
Jusqu´au bout souffrir
J´veux pas m´en aller
J´veux juste guérir
Mais j´suis condamné
C´est c´qu´on vient d´me dire
Alors j´vous en prie
Croyez au miracle
Mangez des osties
Ou jeûnez jusqu´à Pâques
Mais sauvez ma vie,
J´veux pas qu´mon heure sonne
Moi j´ai pas fini encore mon automne
J´veux jouer avec vous,
Sauter dans les feuilles
Je n´veux pas du tout
Franchir le grand seuil.
Venez me parler,
Même si j´vous oublie,
Même si vous m´souhaitez
L´ultime répit
Qui n´aurait pas peur
De s´perdre là bas
Moi j´prie le Seigneur
Mais mais j´le connais pas
J´veux pas m´en aller
Mais je vous vois bien
Doucement me guider
Vers ce long chemin
Qui mène pas du tout
A notre maison
Ce s´ra pas chez nous
Ma destination
J´sais bien qu´j´ai pas l´choix
Dîtes moi qu´c´est ok
Qu´on s´retrouv´ra
J´veux qu´vous promettiez
Que le ciel est doux
Comme du sable fin
Dîtes moi qu´au mois d´août
Je prendrais enfin
Mes plus belles vacances,
Celles dont j´ai besoin
Et celles qui je pense
Vous feront du bien
J´veux pas m´en aller
Mais j´vous fais confiance
Ma vie est usée
Les vôtres commencent
Prenez ma main fort
C´est maintenant ou rien
Sachez qu´j´entends l´or de ce que retient
Le silence tiède de vos bouches closes
Vos visages raides et vos cernes mauves
Vos visages ternes
Et tellement présents
Qui m´disent je t´aime
Sans l´dire vraiment
Sachez que j´entends c´que vous regrett´rez
Davoir de mon vivant jamais prononcé
Jamais prononcé