Le roi fou
par Louis Capart
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LE ROI FOU
Il vous nomme selon son envie
Petit ministre et par fantaisie
Il vous déguise à sa guise
Tel un pantin sans chemise
En un sinistre bourreau
Ou en garde des sceaux
Avant les premières neiges
Il fait tourner le manège
Il peut vous mettre à genoux
C´est un roi un peu fou.
On lui doit la misère au pays
La famine et les guerres aussi
Comme le diable il s´amuse
Usant de toutes les ruses
Il fait de vous le commis
Qui flatte ses folies
Aux toutes premières neiges
Tourne, tourne le manège
Il peut vous couper le cou
C´est un roi un peu fou;
Vous dévorez d´un bel appétit
Les petits mais en contrepartie
Ne venez jamais vous plaindre
Que des ennuis sont à craindre
Quand le vent change de camp
Ce s´rait inconvenant
Aux toutes dernières neiges
Quand ralentit le manège
Il est bien tard quelquefois
Pour regretter son choix.
Car le peuple n´est pas endormi
Il attend son heure et s´affranchit
Il sait que pour les supplices
Le roi vous fît son complice
La main même du bourreau
N´ayons pas peur des mots
Quand à la fonte des neiges
On arrête le manège
Le ministre et le roi fou
Se mettent à genoux.
Ce temps-là vous semble dépassé
Tristes jours à jamais effacés
Vous n´êtes pas responsable
Ni ministre ni coupable
Pourtant par votre silence
Vous faites en confiance
Planer sur le pauvre Monde
L´image d´un chef immonde
Qui peut nous mettre à genoux
Comme hier...Vous souvenez-vous
Qui peut nous mettre à genoux
Comme hier...Vous souvenez-vous?
Il vous nomme selon son envie
Petit ministre et par fantaisie
Il vous déguise à sa guise
Tel un pantin sans chemise
En un sinistre bourreau
Ou en garde des sceaux
Avant les premières neiges
Il fait tourner le manège
Il peut vous mettre à genoux
C´est un roi un peu fou.
On lui doit la misère au pays
La famine et les guerres aussi
Comme le diable il s´amuse
Usant de toutes les ruses
Il fait de vous le commis
Qui flatte ses folies
Aux toutes premières neiges
Tourne, tourne le manège
Il peut vous couper le cou
C´est un roi un peu fou;
Vous dévorez d´un bel appétit
Les petits mais en contrepartie
Ne venez jamais vous plaindre
Que des ennuis sont à craindre
Quand le vent change de camp
Ce s´rait inconvenant
Aux toutes dernières neiges
Quand ralentit le manège
Il est bien tard quelquefois
Pour regretter son choix.
Car le peuple n´est pas endormi
Il attend son heure et s´affranchit
Il sait que pour les supplices
Le roi vous fît son complice
La main même du bourreau
N´ayons pas peur des mots
Quand à la fonte des neiges
On arrête le manège
Le ministre et le roi fou
Se mettent à genoux.
Ce temps-là vous semble dépassé
Tristes jours à jamais effacés
Vous n´êtes pas responsable
Ni ministre ni coupable
Pourtant par votre silence
Vous faites en confiance
Planer sur le pauvre Monde
L´image d´un chef immonde
Qui peut nous mettre à genoux
Comme hier...Vous souvenez-vous
Qui peut nous mettre à genoux
Comme hier...Vous souvenez-vous?