Les amants d'unjour
par Lucette Raillat
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Moi j´essuie les verres
Au fond du café
J´ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
Mais dans ce décor
Banal à pleurer
Il me semble encore
Les voir arriver...
Ils sont arrivés
Se tenant par la main
L´air émerveillé
De deux chérubins
Portant le soleil
Ils ont demandé
D´une voix tranquille
Un toit pour s´aimer
Au cœur de la ville
Et je me rappelle
Qu´ils ont regardé
D´un air attendri
La chambre d´hôtel
Au papier jauni
Et quand j´ai fermé
La porte sur eux
Y avait tant de soleil
Au fond de leurs yeux
Que ça m´a fait mal,
Que ça m´a fait mal...
Moi, j´essuie les verres
Au fond du café
J´ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
Mais dans ce décor
Banal à pleurer
C´est corps contre corps
Qu´on les a trouvés...
On les a trouvés
Se tenant par la main
Les yeux fermés
Vers d´autres matins
Remplis de soleil
On les a couchés
Unis et tranquilles
Dans un lit creusé
Au cœur de la ville
Et je me rappelle
Avoir refermé
Dans le petit jour
La chambre d´hôtel
Des amants d´un jour
Mais ils m´ont planté
Tout au fond du cœur
Un goût de leur soleil
Et tant de couleurs
Que ça m´a fait mal,
Que ça m´a fait mal...
Moi j´essuie les verres
Au fond du café
J´ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
Mais dans ce décor
Banal à pleurer
Y a toujours dehors...
... La chambre à louer...
Au fond du café
J´ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
Mais dans ce décor
Banal à pleurer
Il me semble encore
Les voir arriver...
Ils sont arrivés
Se tenant par la main
L´air émerveillé
De deux chérubins
Portant le soleil
Ils ont demandé
D´une voix tranquille
Un toit pour s´aimer
Au cœur de la ville
Et je me rappelle
Qu´ils ont regardé
D´un air attendri
La chambre d´hôtel
Au papier jauni
Et quand j´ai fermé
La porte sur eux
Y avait tant de soleil
Au fond de leurs yeux
Que ça m´a fait mal,
Que ça m´a fait mal...
Moi, j´essuie les verres
Au fond du café
J´ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
Mais dans ce décor
Banal à pleurer
C´est corps contre corps
Qu´on les a trouvés...
On les a trouvés
Se tenant par la main
Les yeux fermés
Vers d´autres matins
Remplis de soleil
On les a couchés
Unis et tranquilles
Dans un lit creusé
Au cœur de la ville
Et je me rappelle
Avoir refermé
Dans le petit jour
La chambre d´hôtel
Des amants d´un jour
Mais ils m´ont planté
Tout au fond du cœur
Un goût de leur soleil
Et tant de couleurs
Que ça m´a fait mal,
Que ça m´a fait mal...
Moi j´essuie les verres
Au fond du café
J´ai bien trop à faire
Pour pouvoir rêver
Mais dans ce décor
Banal à pleurer
Y a toujours dehors...
... La chambre à louer...