Des pieds et des mains
par Lynda Lemay
lyricscopy.com
J´ai bien fait des pieds et des mains
Pour éviter qu´au petit matin
Sans exception depuis des mois
Tu ne te lèves de ce pied-là
C´matin, c´est un pied dans la bouche
Et c´est les deux mains dans les couches
Que j´t´ai vu mettre le pied dehors...
Pendant des heures, j´ai fait l´pied d´grue
Avec mon cœur gros sur la main
Et de pied ferme j´ai attendu
Que tu reviennes, mais en vain
Ce soir, au pied de l´escalier,
Je n´ai vu venir que la brunante
C´est dur de monter me coucher
Sans te tenir la main courante
Cette main que tu t´es faite sur moi
Mets-la au cul d´qui tu voudras
Maintenant, ton pied, qu´tu l´prennes ou pas
J´m´en lave les mains
Même celle des deux que t´as demandée
Comme un gentleman à mon père
Je m´en vais me la savonner
Jusqu´à m´libérer l´annulaire
Faut qu´j´prenne mon courage à deux mains
Et que j´retombe sur mes pieds
Puisque c´est clair qu´t´as levé les tiens
Et qu´tu t´les es pris quelque part
T´as sûrement sauté à pieds joints
Dans le premier lit d´occasion
Et tu as sûrement bien en main la situation
Ton piédestal a basculé
Et tu t´en sors avec rien
Oui c´est à moi qu´ça casse les pieds
A moi que ça fait du chagrin
D´imaginer la cendrillon
Qui a trouvé chaussure à son pied
En choisissant comme chausson
L´homme de seconde main que tu es...
J´mettrais bien ma main au feu
Qu´tu mets déjà la tienne aux fesses
Et au reste du corps pulpeux de ta princesse
Cette main dans laquelle je mangeais
Jusqu´à c´matin avant qu´tu partes
Alors qu´à tes pieds je dansais
Sur je n´sais plus quel pied de guerre
Je donnerais ma main à couper
Qu´ta main de maître a pris maîtresse
Une qui t´offre au pied levé un pied à terre
Une aux mains douces qui te fait
Un impeccable nœud d´cravate
Pendant qu´les mains sous l´robinet
Moi je m´libère... l´annulaire!
Pour éviter qu´au petit matin
Sans exception depuis des mois
Tu ne te lèves de ce pied-là
C´matin, c´est un pied dans la bouche
Et c´est les deux mains dans les couches
Que j´t´ai vu mettre le pied dehors...
Pendant des heures, j´ai fait l´pied d´grue
Avec mon cœur gros sur la main
Et de pied ferme j´ai attendu
Que tu reviennes, mais en vain
Ce soir, au pied de l´escalier,
Je n´ai vu venir que la brunante
C´est dur de monter me coucher
Sans te tenir la main courante
Cette main que tu t´es faite sur moi
Mets-la au cul d´qui tu voudras
Maintenant, ton pied, qu´tu l´prennes ou pas
J´m´en lave les mains
Même celle des deux que t´as demandée
Comme un gentleman à mon père
Je m´en vais me la savonner
Jusqu´à m´libérer l´annulaire
Faut qu´j´prenne mon courage à deux mains
Et que j´retombe sur mes pieds
Puisque c´est clair qu´t´as levé les tiens
Et qu´tu t´les es pris quelque part
T´as sûrement sauté à pieds joints
Dans le premier lit d´occasion
Et tu as sûrement bien en main la situation
Ton piédestal a basculé
Et tu t´en sors avec rien
Oui c´est à moi qu´ça casse les pieds
A moi que ça fait du chagrin
D´imaginer la cendrillon
Qui a trouvé chaussure à son pied
En choisissant comme chausson
L´homme de seconde main que tu es...
J´mettrais bien ma main au feu
Qu´tu mets déjà la tienne aux fesses
Et au reste du corps pulpeux de ta princesse
Cette main dans laquelle je mangeais
Jusqu´à c´matin avant qu´tu partes
Alors qu´à tes pieds je dansais
Sur je n´sais plus quel pied de guerre
Je donnerais ma main à couper
Qu´ta main de maître a pris maîtresse
Une qui t´offre au pied levé un pied à terre
Une aux mains douces qui te fait
Un impeccable nœud d´cravate
Pendant qu´les mains sous l´robinet
Moi je m´libère... l´annulaire!