Jean pénot
par Ma Valise
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Y a les gens, y a les putes, y a maman
Y a les ruts, y a les trains, y a les enfants
Blonds, dehors, qui savent pas trop ce qu´ils font
Là, mais ils sont là
Là sans rien, et puis il y a vous que j´aime tant
Petit bonhomme
Pas très grand, pas très maigre, pas trop gros
Le dos courbé sur la vigne
D´où coulait une sacrée piquette
Qui nous rendait pas toujours dignes
Mais qui nous tournait la tête
Son salut, sa paluche, son sourire
Larges comme sa grosse ceinture en cuir
Une paire de bottes en caoutchouc
C´est vrai qu´il était bien d´ chez nous
Bien d´ chez nous, mais le seul à serrer la main de celui
Que toute la pègre appelait "le nègre"
Est-ce qu´il en a vraiment une plus grosse
Et le sens du rythme; qui se gausse?
Avec les doigts cinq fois gros comme les miens
Qui malgré tout visaient très bien
De l´accordéon, la machine
Pour le tango ou la biguine
Y a les gens, y a les putes, y a maman
Y a les ruts, y a les trains, y avait un enfant
Blond, dehors, qui est parti comme toi
Et que j´espère tu reverras
Là, sans rien, il y aura vous que j´aime tant
Petits bonhommes
Pas trop gros, pas trop maigres
Car si c´est comme ça qu´un jour on doit partir
A la fin d´une vie, à l´aube d´un devenir
Une présence sublime, une existence sans voix
Je vous salue bien bas
Y a les ruts, y a les trains, y a les enfants
Blonds, dehors, qui savent pas trop ce qu´ils font
Là, mais ils sont là
Là sans rien, et puis il y a vous que j´aime tant
Petit bonhomme
Pas très grand, pas très maigre, pas trop gros
Le dos courbé sur la vigne
D´où coulait une sacrée piquette
Qui nous rendait pas toujours dignes
Mais qui nous tournait la tête
Son salut, sa paluche, son sourire
Larges comme sa grosse ceinture en cuir
Une paire de bottes en caoutchouc
C´est vrai qu´il était bien d´ chez nous
Bien d´ chez nous, mais le seul à serrer la main de celui
Que toute la pègre appelait "le nègre"
Est-ce qu´il en a vraiment une plus grosse
Et le sens du rythme; qui se gausse?
Avec les doigts cinq fois gros comme les miens
Qui malgré tout visaient très bien
De l´accordéon, la machine
Pour le tango ou la biguine
Y a les gens, y a les putes, y a maman
Y a les ruts, y a les trains, y avait un enfant
Blond, dehors, qui est parti comme toi
Et que j´espère tu reverras
Là, sans rien, il y aura vous que j´aime tant
Petits bonhommes
Pas trop gros, pas trop maigres
Car si c´est comme ça qu´un jour on doit partir
A la fin d´une vie, à l´aube d´un devenir
Une présence sublime, une existence sans voix
Je vous salue bien bas