C´est quand même un peu moche
Ces souris qui s´amusent
On est pas au cinoche
J´trouve quand même qu´elles abusent
A te tourner autour
Tout en prenant leur aise
Les yeux remplis d´amour
Pendant que sur ma chaise
J´attends que Monsieur daigne
Me combler d´un regard
Ca me changerai des baignes
Et des oeils obernoirs
Moi qui t´ai tout donné
Sacrifié ma jeunesse
Le reste m´est passé
Pour voiler ma détresse

Pourtant Léon
Je t´aime encore quoi que tu fasses
Fais moi un signe et je m´efface
Mais c´est comme si j´n´existais plus
Pourtant il y a 20 ans je t´ai plu
Tu dis qu´aujourd´hui je t´agace
Qu´auprès de toi j´ai plus ma place
Que y´a 20 ans si t´avais su
Qu´la coupe est pleine
Non je t´ai plu

Franchement Léon
Tu exagères
J´ai l´air de quoi posée ainsi
Comme des clés sur une étagère
Qu´on sait qu´c´est là et qu´on oublie
Mais tu vois vraiment c´qui m´fait peur
C´est qu´tes clés tu r´tournes les chercher
Alors que moi quelque soit l´heure
Je fini aux objets trouvés

Tu m´dis qu´j´ai jamais eu d´humour
Que je vois l´mal où y´en a pas
En tout cas j´ai p´t´être pas d´humour
Mais j´ai toujours l´béguin pour toi
C´est pas comme ces deux intrigantes
Qui t´font cracher tout ton PQ
J´admets de façon élégante
N´empêche que t´as l´air ridicule

Je t´aime encore quoi que tu fasses
Fais moi un signe et je m´efface
Mais c´est comme si j´n´existais plus
Pourtant il y a 20 ans je t´ai plu
Tu dis qu´aujourd´hui je t´agace
Qu´auprès de toi j´ai plus ma place
Que y´a 20 ans si t´avais su
Qu´la coupe est pleine
Non je t´ai plu

Je t´aime Léon, Léon je t´aime
Si tu voudrais je pourrais même
Redev´nir ton chou à la crème
Celui à qui tu f´sais des poèmes
Tu sais je les ai tous gardé
´Sont dans mon sac j´les quitte jamais

Où tu vas Léon?