In the garden
par Mano Solo
lyricscopy.com
Je ne suis plus le poète
Celui que j´aurais dû être
Les mots me sont sortis de la tête
Dans le monde des vivants
Je ne suis qu´un homme méchant
Même épais comme une crevette
Maintenant que je me prends que des branlées
J´ai toujours ma grande gueule en goguette
Et je pourrais vous en raconter
J´en ai plein des péniches, des cargaisons
De bouts de vie sans maisons
Des quintaux d´avatars super tristes
J´aurais pu être même Jésus Christ
J´aurais pu construire des millions de rengaines
Une pour chaque saison
J´aurais pu foutre la migraine à n´importe quel cafard à la con
Mais j´aurais pas mis que des coups de poing
Un bout de jardin pas loin du périf´
C´est là que je me sens bien
Avec ma bataille en friche
Entre le marteau et l´enclume j´aurais choisi l´enclume
C´est si léger qu´avec elle je m´échappe sans tomber
Je ne dirai pas qu´il me pousse des ailes
Mais rien que d´un souffle elle me permet d´exister
Le ciel ne s´est pas effondré sur ma tête mais à mes pieds
Sur la machine à souffrir qui reste là à pourrir
Je ne suis plus le poète
Celui que j´aurais dû être
Les mots me sont sortis de la tête
Je me lève chaque matin dans la victoire du quotidien
Un bout de jardin pas loin du périf´
C´est là que je me sens bien
Avec ma bataille en friche
Celui que j´aurais dû être
Les mots me sont sortis de la tête
Dans le monde des vivants
Je ne suis qu´un homme méchant
Même épais comme une crevette
Maintenant que je me prends que des branlées
J´ai toujours ma grande gueule en goguette
Et je pourrais vous en raconter
J´en ai plein des péniches, des cargaisons
De bouts de vie sans maisons
Des quintaux d´avatars super tristes
J´aurais pu être même Jésus Christ
J´aurais pu construire des millions de rengaines
Une pour chaque saison
J´aurais pu foutre la migraine à n´importe quel cafard à la con
Mais j´aurais pas mis que des coups de poing
Un bout de jardin pas loin du périf´
C´est là que je me sens bien
Avec ma bataille en friche
Entre le marteau et l´enclume j´aurais choisi l´enclume
C´est si léger qu´avec elle je m´échappe sans tomber
Je ne dirai pas qu´il me pousse des ailes
Mais rien que d´un souffle elle me permet d´exister
Le ciel ne s´est pas effondré sur ma tête mais à mes pieds
Sur la machine à souffrir qui reste là à pourrir
Je ne suis plus le poète
Celui que j´aurais dû être
Les mots me sont sortis de la tête
Je me lève chaque matin dans la victoire du quotidien
Un bout de jardin pas loin du périf´
C´est là que je me sens bien
Avec ma bataille en friche