Les enfants rouges
par Mano Solo
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A la braderie des enfants rouges
Je ne sais trop pourquoi j´aurais voulu t´y voir te rencontrer là
On se serait dit bonjour et pas "casse-toi"
On se serait peut-être même fait un sourire
Mais pas boire un coup faut pas pousser
Pis on serait reparti chacun dans notre vie
Effaçant de notre esprit l´hier qui n´est pas fier
Adieu beauté je saigne encore de ma bêtise
Et j´ai beau essorer mon âme
Qu´il en coule toujours le jus de nos méprises
A la braderie des enfants rouges
Des vieilles histoires s´étalent sur le trottoir
De vieux souvenirs aguichant le chalant
Dix francs pour une nouvelle vie, tu m´emmènes chérie
J´ai bien cherché mais j´ai rien retrouvé
Que tu puisses habiter un brin
Ces souvenirs n´étaient pas les miens
Adieu beauté je saigne encore de ma bêtise
Et j´ai beau essorer mon âme
Qu´il en coule toujours le jus de nos méprises
A la braderie des enfants rouges
J´aurais pu y vendre mon coeur comme vendre des fleurs
J´aurais pu me mettre nu comme un chien dans la rue
Il se peut même que j´aboie emmenez-moi
Adieu beauté je saigne encore de ma bêtise
Et j´ai beau essorer mon âme
Qu´il en coule toujours le jus de nos méprises
Je ne sais trop pourquoi j´aurais voulu t´y voir te rencontrer là
On se serait dit bonjour et pas "casse-toi"
On se serait peut-être même fait un sourire
Mais pas boire un coup faut pas pousser
Pis on serait reparti chacun dans notre vie
Effaçant de notre esprit l´hier qui n´est pas fier
Adieu beauté je saigne encore de ma bêtise
Et j´ai beau essorer mon âme
Qu´il en coule toujours le jus de nos méprises
A la braderie des enfants rouges
Des vieilles histoires s´étalent sur le trottoir
De vieux souvenirs aguichant le chalant
Dix francs pour une nouvelle vie, tu m´emmènes chérie
J´ai bien cherché mais j´ai rien retrouvé
Que tu puisses habiter un brin
Ces souvenirs n´étaient pas les miens
Adieu beauté je saigne encore de ma bêtise
Et j´ai beau essorer mon âme
Qu´il en coule toujours le jus de nos méprises
A la braderie des enfants rouges
J´aurais pu y vendre mon coeur comme vendre des fleurs
J´aurais pu me mettre nu comme un chien dans la rue
Il se peut même que j´aboie emmenez-moi
Adieu beauté je saigne encore de ma bêtise
Et j´ai beau essorer mon âme
Qu´il en coule toujours le jus de nos méprises